« Femmes merveilleuses », le livre de Manuella Arnold, dresse le portrait de femmes inspirantes, en toute subjectivité. L’auteur a dédicacé son ouvrage, à Serris, vendredi 23 mars.
Manuella Arnold, 31 ans, née à Courcouronnes (Essonne) vient de signer un livre sur un sujet qui lui tient à cœur de son enfance : Le droit des femmes. « Femmes merveilleuses » est une succession de témoignages de personnalités luttant contre les inégalités entre individus à travers les continents, intéressant et poignant à la fois : Simone Veil, Rosa Parks, Coco Chanel ou l’ancienne First Lady, Michelle Obama.
Manuella est une professionnelle de la communication. Elle créé en 2017 le site femmes-merveilleuses.com et y partage des actualités au sujet du droit des femmes à travers le monde.
Interview
Vendredi 23 mars, l’auteur a reçu Magjournal lors de sa séance de dédicace.
Pourquoi écrire un livre sur le droit des femmes ?
Mon livre est le fruit d’une longue réflexion. Je pense que rien n’arrive par hasard, c’est un concours de circonstances, ce qui a fait que je l’ai sorti maintenant. J’ai été poussée par mon compagnon qui m’a aidé à l’écrire, parce que cela fait un moment que j’en parle et finalement il est sorti, voilà. Il était en maturation depuis l’année dernière. Femmes merveilleuses est le fruit d’une réflexion qui m’a donné envie d’écrire sur le droit des femmes, en rendant hommage à des personnages féminins clés, qui ont rythmés ma vie et continuent à m’inspirer.
Pensez-vous que les femmes soient considérées aujourd’hui comme des êtres inférieurs à l’homme ?
Certainement, on le ressent au quotidien, que ce soit dans la rue, dans les transports ou au travail. Il y a encore de gros problèmes à régler à terme sur l’égalité des droits. Je ne suis pas du tout pour l’égalité des hommes et des femmes. Ce sont deux êtres différents, on ne peut pas dire que c’est la même chose, sinon on les appellerait de la même façon. Je suis pour l’équité en droits. Nous devons en tant d’être humain avoir les même droits, les même accès et à compétence égal les mêmes salaires. A travers le monde, dans certains pays, c’est une catastrophe.
Avez-vous rencontré des difficultés dans votre vie de femme ?
Oui, en tant que femme évidemment, en tant que femme noire plus que jamais.
Je travaille dans le monde de l’industrie avec pratiquement que des hommes. Alors bien-sûr je dois être irréprochable et me mesurer à eux à longueur d’année. Il faut que je m’impose au quotidien. Ma façon à moi de m’imposer, est d’avoir un travail impeccable. C’est le seul moyen que j’ai, pour que l’on me prenne au sérieux.
Comment voyez-vous l’avenir ?
L’avenir est entrain de bouger. Nous venons de fêter les cinquante ans du MLF, premier mouvement de libération des femmes. J’ai l’impression que cela s’améliore par vagues. Mais tant qu’il n’y aura pas une prise de conscience de la société envers les femmes, nous ferons que des petits pas. Je reste optimiste, les femmes prennent petit à petit leur destin en main.
Femmes Merveilleuses : Portraits de femmes inspirantes, en toute subjectivité ?
J’ai coutume de dire que nous sommes l’ensemble des personnes rencontrées, qui ont croisé un jour notre chemin et qui nous ont inspirées.