par Mohammed Tlagli, l’ex-imam adjoint de la mosquée Rahma de Torcy a fait l’objet d’un arrêté ministériel d’expulsion et a été reconduit vers le Maroc, son pays d’origine, mercredi 28 mars.
Le prêcheur de nationalité marocaine a été arrêté mercredi à 6 h 30 à son domicile situé à Torcy et expulsé vers son pays d’origine. Agé d’une cinquantaine d’années, Mohammed Tlagli est soupçonné d’avoir « légitimé le djihad » dans ses prêches. Vendredi 2 mars, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb avait signé à son encontre un arrêté d’éloignement. Selon les services de la Place Beauvau, « l’individu a vécu en concubinage avec une ressortissante algérienne bénéficiaire d’un titre de séjour, tout comme lui depuis 2009. Il a cessé de travailler comme agent d’entretien en 2012 ».
La commission d’expulsion des étrangers a appuyé sa décision par des « prêches radicaux tenu par le suppléant de l’imam en 2016 et 2017 » dans lesquels ont été « explicitement légitimé le djihad armé en appelant les fidèles à prier pour les djihadistes du monde entier afin de détruire les ennemis de l’Islam en France et dans le monde ».
L’imam, professeur de mathématiques au lycée Jean-Moulin, a été suspendu de ses fonctions le 12 avril 2017 (relire notre article).
La mosquée fermée par une mesure administrative le avril 2017 était considéré comme « un lieu de propagande du salafisme » et comme « un soutien de la cellule terroriste de Cannes-Torcy ». Le lieu de culte a rouvert le 19 janvier avec une nouvelle association et un nouvel imam (relire notre article).
