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La Mobiklasse a fait étape au collège Jean-Jacques Rousseau à Othis et a rencontré les élèves de sixième, lundi 19 mars. A travers des animations, le programme veut encourager la découverte et l’apprentissage de la langue allemande.
Timon Heidemann, un animateur originaire de Francfort (Allemagne) est venu à la rencontre de quatre classes de sixième du collège d’Othis avec une mallette remplie de jeux. L’objectif des activités proposées, lundi, a été de donner une bonne image de la langue de Goethe et de casser les clichés. Timon explique : « On dit que l’allemand est une langue difficile et élitiste, ce qui n’est pas vrai ».
Les élèves de sixième ont pu découvrir de manière ludique des mots et des expressions qui leur sont familiers : « schokolade », « zitrone », « bus »; « kostüm », « pirat », « krokodil », « konfitur » ou même « Nutella ». Frendo Hildegard, le professeur d’allemand du collège, souhaite pouvoir montrer que la langue qu’elle enseigne est, contrairement aux idées reçues, accessible à tout le monde. L’initiation a commencé par la présentation des mots dit transparents.
Puis, lorsque quelques phrases en allemand ont été prononcées, les élèves ont semblé reconnaitre la langue de Shakespeare. L’enseignante indique : « Le but est également de montrer que l’allemand et l’anglais sont des langues sœurs mais aussi de familiariser les élèves avec des phrases qu’ils ont déjà acquis ». Ainsi « mon nom est… » se dit en anglais « my name is… » et, en allemand, « mein name ist… ». Les participants ont visiblement été séduits.
On vient de loin car l’allemand souffre, à tort, d’une mauvaise image et l’option est souvent boudée par les élèves et leurs familles qui se dirigent majoritairement vers l’espagnol en seconde langue vivante. Marc Lefort, le principal du collège, espère que l’initiative orientera davantage les choix des élèves vers l’allemand. Il tire la sonnette d’alarme : « Le collège Jean-Jacques Rousseau est l’un des seuls établissements du secteur avec celui d’Oissery à proposer des classes bilangues anglais-allemand dès la sixième. En cinquième, il y a encore peu d’élèves qui ont fait le choix de l’allemand. Si nous perdons l’enseignement option de la matière, il faudra des années pour la récupérer ». Le chef d’établissement insiste sur l’utilité de l’allemand dans un territoire proche de la plate-forme aéroportuaire : « Les entreprises recherchent des germanophones et en trouvent peu ».
Lancé en 2015 par l’office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ), le programme Mobiklasse a déjà touché 800 000 élèves dans plus de 12 000 établissements en seize ans. Timon Heidemann est l’un des onze animateurs qui parcourent toute la France pour véhiculer une image attrayante de l’allemand. Aujourd’hui, mardi 20 mars, la mobiklasse s’arrêtera au collège Albert-Camus, à Meaux.
il est bien de faire découvrir et inviter les élèves a faire de l allemand encore faut il qu il y ait des enseignant disponible car il n y a pas de remplaçant et certain collège n ont même pas de professeur d allemand