par Les jeunes de Villeparisis vont pouvoir poser leur candidature pour l’obtention de la bourse au permis de conduire. Le conseil municipal de Villeparisis a voté le projet à l’unanimité, mercredi 4 avril. Les dossiers devront être déposés avant vendredi 1er juin.
Le candidat devra être âgé de 18 à 25 ans, résider à Villeparisis et ne pas bénéficier d’une autre aide au permis de conduire. « Afin de soutenir les jeunes Villeparisiens dans la construction de leurs projets professionnels, nous proposons de mettre en place une bourse au permis de conduire. Le dispositif consistera dans la prise en charge d’une partie du coût du permis en échange d’une activité bénévole citoyenne, pendant 35 heures au sein d’un service municipal, du CCAS (centre communal d’action sociale) ou d’une association ayant signé une convention d’objectifs » détaille Aurélie Tastayre, déléguée à la petite enfance, enfance et jeunesse.
Le dispositif est lancé à titre expérimental pour 2018 et le montant de la bourse est de 350 euros par jeune. L’enveloppe globale a été fixée à 3 500 euros, ce qui limite à dix le nombre de lauréats.
Les candidats intéressés devront remplir un dossier à retirer auprès du PIJ (Point d’information jeunesse) ou à télécharger sur le site internet de la ville. Le dossier sera à déposer avant vendredi 1er juin. Une commission d’attribution se réunira pour désigner les dix bénéficiaires, lesquels pourront choisir leur auto-école, et signeront une convention de partenariat. La bourse sera versée directement à l’auto-école lorsque le jeune aura passé l’épreuve théorique du permis de conduire et validé son activité bénévole citoyenne.
Même s’il s’agit d’une expérience, Christine Ginguené (PC) s’est étonnée de « la faiblesse du montant de la bourse eu égard au coût du permis ». Elle espère aussi que les 35 heures de bénévolat des jeunes ne viendront pas en déduction des emplois saisonniers qui leur seront proposés. « Ce sera un plus » l’a rassurée le maire. Claude Sicre de Fontbrune (UDI) s’est étonné pour sa part de l’initiative du maire qui avait publié l’information sur le lancement de l’aide dans le dernier magazine de la ville, avant que celle-ci ne soit votée en conseil. « Je n’imaginais pas qu’il y ait un refus quelconque sur un projet aussi sympathique » a répondu Hervé Touguet. « C’est très bien de le faire, mais c’est curieux que ce soit juste deux ans avant les élections » est intervenue à son tour Michèle Pélabère (PS).
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