Bussy-Saint-Georges ► Polémique sur les logements : le groupe majoritaire répond à Chantal Brunel

Le groupe majoritaire au conseil municipal a répondu à la newsletter envoyée par l’ancien maire, Chantal Brunel qui a critiqué la gestion de la municipalité. Magjournal a pu se procurer la tribune qui paraîtra dans les colonnes du bulletin municipal, lundi 19 mars.

Devant les critiques figurant dans le post de son prédécesseur Chantal Brunel (lire notre article), Yann Dubosc, le maire de Bussy a choisi de ne pas répondre directement pour, comme l’indique son cabinet « ne pas y donner plus d’importance que nécessaire ». Néanmoins, pour le énième épisode de la saga politique bruxangeorgienne, l’actuel maire a tout de même laissé le soin aux élus qui le soutiennent de « rétablir la vérité ».

« intérim-maire amnésique »

Ainsi, dans sa tribune qui paraîtra lundi dans le magazine municipal, le groupe majoritaire a choisi le ton de l’ironie pour soulever les incohérences de « l’intérim-maire amnésique » : « Qui n’a pas reçu dans ses spams (y compris en mairie), la lettre de l’opposante qui n’habite pas notre ville ? ». 

Les anciens colistiers de Chantal Brunel, en 2014 qualifient « d’amnésie » et de « propos scandaleux » les critiques sur les logements. « Les constructions de logements sont décidés par EpaMarne depuis des décennies. Etonnant qu’elle découvre en 2018, le principe d’Opération d’Intérêt National » font-ils remarquer. Les auteurs rappellent que l’ancien maire a signé des permis de construire pour 1 184 logements « sans l’accord financier d’EpaMarne, déséquilibrant le financement des équipements publics ». Le projet de deux cents logements sur le site de l’hôtel du Golf aurait même motivé la démission de 70% des colistiers de l’ancienne députée, en 2016.

Groupe scolaire numéro 10

Concernant le groupe scolaire dix, les membres de la majorité municipale rappellent : « Les permis de construire qu’elle a signés n’ont pas été intégrés à la programmation scolaire, voilà la vérité ! De fait, notre maire, Yann Dubosc, constatant l’inaction, a repris le dossier pour inclure dans la future programmation, au moins deux écoles supplémentaires nécessaires et financées à 80%. » A propos de la dépense ils soulignent que le « mépris » de l’ex-maire a provoqué la réévaluation des coûts : « Face à cette incurie, nous œuvrons pour l’ouverture du  groupe scolaire dix à la rentrée 2019 avec une enveloppe maîtrisée et transparente ». Le groupe de la majorité précise que les frais d’avocat laisse pour l’instruction des dossiers se sont élevés 577 000 euros.