Six millions d’euros seront consacrés pour la réfection des routes départementales. Le montant a été annoncé à Villevaudé, mercredi 14 mars, par Xavier Vanderbise, le vice-président du conseil départemental chargé des routes, qui a assisté au lancement des travaux.
Le froid et les fortes pluies ont fortement endommagé les chaussées des routes de Seine-et-Marne. Face à la situation, Xavier Vanderbise, vice-président du département chargé des routes, des transports et des mobilités, a annoncé qu’une somme de 6 millions d’euros serait affectée à la réfection des chaussées, par une décision modificative numéro un au budget du département.
A Villevaudé, sur la route départementale 105, mercredi, les agents du service d’exploitation routière ont bouché plusieurs nids de poules. Denis Gandon, chef du service d’exploitation routière à l’agence routière de Meaux, explique : « L’hiver a été particulièrement fatal aux chaussées, par l’action commune du froid, qui désolidarise les matériaux, et de l’eau qui s’infiltre ensuite dans ceux-ci. Les opérations de salage et de raclage suite aux épisodes neigeux ont aggravé la situation ».
Uniquement sur la portion du territoire comprise dans le triangle Torcy-Dammartin-Villeparisis, les réparations vont utiliser une centaine de tonnes d’enrobé. Le programme doit s’étaler sur l’année. « L’agence routière est évidemment consciente de la gêne occasionnée aux usagers par les restrictions de circulation et il arrive que les interventions se fassent de nuit, mais elles sont plus délicates et plus coûteuses. Il ne s’agit ici que des interventions dépendant du département, mais il faut y ajouter l’entretien des voiries communales » indique encore Denis Gandon.
Xavier Vanderbise, également maire de Courtry, souligne que sa ville, par exemple, devra engager environ 100 000 d’euros pour la réfection de sa voirie. Le nord-ouest de la Seine-et-Marne a été particulièrement impacté par la circulation importante « due à son développement économique ».
Les nombreux poids-lourds qui empruntent le réseau routier n’arrangent rien. Xavier Vanderbise précise : « Sur la bretelle de sortie de l’autoroute A 104, à Montjay-la-Tour, qui rejoint la route départementale D 86, on a dénombré 12 500 véhicules par jour, dont 1 200 poids-lourds ». La sortie qui dessert en effet de nombreuses communes, devrait être soulagée par la création d’une sortie au niveau du Pin.