Congis-sur-Thérouanne ► Portes ouvertes au lycée du Gué-à-Tresmes : des métiers du savoir-faire

Le lycée des métiers et du Gué-à-Tresmes à Congis-sur-Thérouanne a ouvert ses portes, samedi 10 février, pour faire découvrir aux futurs élèves  et apprentis, les formations du savoir-faire. 

Les visiteurs ont pu découvrir l’établissement ainsi que les différents pôles qu’il propose. Ceux-ci vont du design à l’hôtellerie-restauration, des métiers de la céramique à ceux du bâtiment. 

Situé entre Lizy-sur-Ourcq et Meaux, le domaine comprend un château du XVIIIe siècle qui abrite un restaurant au rez-de-chaussée. Michel est un client occasionnel : « Manger dans le château du Gué-à-Tresmes, c’est super ! Je me régale et le lieu est magnifique. En plus, cela permet aux étudiants de s’entraîner dans des conditions réelles ». 

Le pôle design explore les métiers de créateur, de designer et d’architecte. Les formations vont du Bac pro au BTS, en passant par la  mise à niveau en arts appliqués (Manaa), une classe d’adaptation pour les étudiants du cursus général qui veulent intégrer un BTS design. Le lycée du Gué-à-Tresmes et le lycée André-Malraux à Montereau sont les deux seuls établissements publics à proposer ces formations dans le département. 

A quoi servent les arts appliqués ?

Les élèves et apprentis acquièrent une culture sur l’art et le design ainsi qu’une méthode de réflexion pour répondre aux commandes professionnelles. Andrée-Alexane, élève en Terminale, confie : « Je ne savais pas ce que c’était vraiment, je me suis intéressée à l’établissement pour le côté art à plein temps et pas comme une simple option.  Maintenant, je sais que je n’aurais pas pu faire autre chose. J’ai décidé de m’orienter l’année prochaine vers un BTS design d’objet, une discipline mêlant à la foi forme et fonction, les deux points fondamentaux des arts appliqués ». 

Justement, Emilien Jaury, un ancien élève, a poursuivi dans cette voie. Il est également diplômé de l’Ecal de Lausanne (Suisse) et  travaille actuellement pour de grandes marques, comme Louis Vuitton.

Le Gué, comme on l’appelle couramment, s’équipe petit à petit de nouvelles machines, comme des imprimantes 3D et des scanners en volume, permettant de former les futurs étudiants aux nouvelles technologies et donc d’entrer dans le marché professionnel en ayant déjà eu accès aux technologies modernes.

Maxime, un autre ancien élève, regrette qu’à son époque,  il y a dix ans,  « il n’y ait pas eu tous ces équipements ». Cela l’aurait bien aidé à concevoir les projets. Cyril, le père de Juliette, une lycéenne venue s’informer, ressort de l’établissement rassuré. Après avoir parlé avec Martin Ferrer, un ancien élève qui a créé son studio de graphisme et qui vit de sa passion, il est rassuré pour l’avenir de sa fille qui souhaite, elle aussi, se former dans le graphisme.

Site de l’établissement : www.lycee-gueatresmes.fr