par Keolis a inauguré, lundi 19 mars, son premier bus 100% électrique. Les communes de Villeparisis et Compans ont été choisies pour tester le nouveau-né de la société de transport.
La place du marché de Villeparisis s’est parée d’un nouvel équipement roulant, lundi 19 mars, lorsque le tout nouveau bus électrique Keolis est arrivé. A son bord se trouvait l’équipe porteuse du projet. Marie-Claire Desenfant, directrice marketing, a déclaré : « Nous présentons un moyen de locomotion répondant aux attentes du public en matière d’environnement. Les habitudes dans le domaine changent ».
Pour l’occasion, Jean-Pierre Bibal, adjoint au maire chargé des transports et de la circulation, a participé à une visite guidée qui l’a conduit jusqu’à la mairie de Compans, où attendait le maire, Joël Marion, et son adjoint, Patrice Malingre, délégué aux transports. Une fois à bord, ces derniers ont été informés sur le développement et les caractéristiques du bus, comme le précise le responsable de projet : « En cas d’immobilisation, le bus ne consomme pas. C’est intéressant dans les bouchons ». Le bus a une autonomie de 4 heures et demie, peut rouler sur une distance de 200 km et surprend par son moteur relativement silencieux.
Si l’expérimentation du bus s’avère concluante, elle pourrait devenir définitive sur les lignes de bus villeparisiennes. L’utilisation du véhicule ne serait qu’aléatoire dans un premier temps. Jean-Pierre Bibal explique son enthousiasme : « L’autocar ne présente que des qualités. Technologiquement, il est magnifique et n’occasionne pas de pollution ». L’élu regrette cependant que le coût de construction soit un frein à son développement sur le territoire : « Le développement des lignes est souhaitable, mais son coût est deux fois supérieur à à celui d’un bus traditionnel ».
Joël Marion, est optimiste et déclare : « J’espère que la communauté d’agglomération et le syndicat des transports d’Ile-de-France continueront à s’investir pleinement dans l’élaboration de moyens de transports écologiques… Nous serions heureux de les voir à Compans ».
