La cérémonie d’adieu à Adrien Tran Van, 20 ans, habitant de Saint-Pathus et sapeur pompier au centre d’intervention et de secours (CIS) de Dammartin-en-Goële, a eu lieu vendredi 9 février.
Adrien est décédé samedi 3 février à l’hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine) après avoir été percuté par une voiture tandis qu’il circulait à moto sur la D9E à hauteur de Saint-Pathus. La mort du jeune pompier laisse ses proches et sa famille « de cœur » dans une peine incommensurable. Vendredi, lors de ses obsèques, tous lui ont rendu hommage et ont formé une haie d’honneur pour un dernier adieu.
Le chef de la caserne, Didier Menay, qui a évidemment assisté aux obsèques, décrit : « Ses collègues et amis lui ont rendu un bel hommage. Il devait y avoir plus de 150 pompiers lors de la cérémonie. De nombreuses personnalités ont tenu également à dire adieu au jeune pompier : les casernes de Saint-Soupplets et de Mitry-Mory, les gendarmes et même des élus ».
Romain, son frère jumeau, également sapeur pompier volontaire à Dammartin et sapeur pompier professionnel à Saint-Germain-sur-Morin, a fait ses derniers adieux aux côtés du cercueil porté par ses frères d’armes.
Sur les réseaux sociaux, il a écrit un texte d’hommage dont voici un extrait : « …Il y a tellement à dire sur toi mon frère…. Sache que nos chamailleries et nos délires et tout ce qu’ont a pu faire ensemble, vivre, me manqueront.
On avait pleins de projet communs dont un projet proche qui était de s’acheter une ligne de pot pour la moto, sache que je l’ai et prochainement j’organiserai pour toi en ta mémoire une grosse balade moto avec la famille, la team, la famille de cœur, et nos amis motard et nous ferons pétaradé les motos comme tu aimais à le faire.
Tous ces témoignages, messages, discours que j’ai pu recevoir ou entendre me confirment que tu es aimé apprécié par beaucoup, frangin.
Tu aurais dû être au ski cette semaine avec la team mais ce drame en a fait autrement. Mais malgré çaa tu nous as envoyé cette neige merci frérot.
Avec l’aide de Bibi qui a fait vraiment beaucoup et la famille de cœur nous t’avons fait une cérémonie, un hommage des plus méritants que tu méritais tellement, j’espère de là-haut tu as été fier. Tu as toujours dis que tu renaîtrais de tes centres tel un phénix c’est ce que tu as fait en donnant tes organes ce qui a permis à cinq personnes de retrouver leurs familles, ce qui prouve encore le héros que tu es pour moi, ma fierté Loulou.
Je continuerai de vivre comme je le veux mais toujours en pensant à toi et toujours en te rendant fier de moi…
Je t’aime tellement Frangin, tu resteras à jamais dans mon cœur, dans mes pensées je t’aime Frérot… »
La haie d’honneur, vendredi