La villa Max pourrait être labellisée « patrimoine d’intérêt régional ». le conseil municipal de Chelles, mardi 6 février, a voté la demande qu’il va faire à la Région Ile-de-France.
Franck Billard, adjoint au maire pour la culture et le patrimoine, a exposé, mardi soir, que la villa Max, son jardin, et le projet de restauration et d’animation du site correspondaient aux critères de labellisation « patrimoine d’intérêt régional ».
Situé en centre-ville, face à la gare, l’édifice date de 1889. Il est représentatif du style sous la IIIe République, avec son toit en ardoise, sa tour carrée et un décor intérieur qui a été conservé. Implanté au milieu d’une parcelle de 2 000 m², il comprend deux niveaux habitables, édifiés sur un sous-sol surélevé d’environ un mètre et un dernier étage pour les combles.
De style anglo-chinois, le jardin date de la même époque. Il est orné de « fabriques » – sculptures en béton imitant la nature – similaires à celles des Buttes-Chaumont à Paris.
Depuis plusieurs années, la municipalité a entrepris de restaurer progressivement la villa Max dont elle est propriétaire. L’opération est conduite en partenariat avec la SAHC (Société d’archéologie et d’histoire de Chelles), elle-même adhérente au groupement Rempart d’Ile-de-France.
Le chantier est estimé à 154 480 euros, dont 77 520 euros pour la fourniture des matériaux. Le financement est assuré par des crédits municipaux, des dons de particuliers et des chantiers internationaux de bénévoles.
« Les travaux portent sur la restauration des couvertures, dont celles de la tour et la reprise des structures, également sur le dernier étage de la tour, en pans de bois. Des travaux d’aménagement intérieurs sont nécessaires, comme la réfection du plafond au second étage, l’électricité, l’éclairage, la protection des vitraux du rez-de-chaussée, la rénovation des persiennes métalliques. Certains travaux doivent être réalisés par des entreprises spécialisées » indique la mairie.
En juillet 2017, la Région s’est prononcée favorablement pour créer un label « patrimoine d’intérêt régional ». Son obtention permettra aux propriétaires d’accéder à deux dispositifs régionaux : une aide en investissement pour restaurer le patrimoine non protégé et une aide en fonctionnement pour sa valorisation. Le taux d’intervention est de 30 % maximum, plafonné à 500 000 euros par tranche de travaux.
Brice Rabaste, le maire de Chelles, a été autorisé par son conseil à solliciter de Valérie Pécresse, présidente de la Région, l’octroi du label pour « garantir la pérennisation de la villa Max et l’inclure dans le patrimoine remarquable de la région ».