Le maire de Bussy-Saint-Georges, Yann Dubosc, a réagi, mardi 30 janvier, au tract que Telligo PES (Péri et extra scolaire) a adressé aux Buxangeorgiens, affirmant que « la Ville a failli à ses obligations dans la gestion des activités périscolaires ».
Un litige d’ordre financier oppose le maire de Bussy et la société Telligo. Le maire dément fermement les propos du tract diffusé par l’entreprise : « Son président a établi une offre de services et un prix en toute connaissance de cause, sa société étant déjà titulaire du contrat qui a couru entre juillet 2015 et juin 2016. Or, aujourd’hui, cette société conteste les termes du marché et réclame des sommes supplémentaires ». Pour autant, même s’il estime que les sommes réclamées sont « parfaitement indues », l’élu précise que le dialogue n’a jamais été rompu et que la municipalité continue de défendre les intérêts des Buxangeorgiens et de leurs enfants.
Pour Yann Dubosc, le tract de Telligo s’assimile à une « prise d’otages scandaleuse et inacceptable sur la collectivité au travers des enfants et de leurs parents ». Il maintient que la société est dans l’obligation de respecter son contrat. « A défaut, elle doit trouver une solution qui permette la continuité de l’activité sans préjudice pour les parents et les enfants » ajoute-t-il, déterminé.
Enfin, il assure « qu’il n’y aura pas de rupture du service public et que l’accueil des enfants sera maintenu dans les meilleures conditions ».
La société Telligo PES gère pour le compte des collectivités tout ou partie de leurs activités enfance et jeunesse. Elle s’occupe des accueils des matins et soirs, les mercredis, les vacances scolaires, les NAP (Nouvelles activités périscolaires) et l’animation de la pause méridienne.
Bussy-Saint-Georges fait partie des huit communes franciliennes qui ont fait appel à ses services et, depuis 2015, la société encadre ses activités péri et extrascolaires, soit neuf accueils de loisirs et un espace jeunes représentant 3 400 enfants accueillis par 70 animateurs durant l’année scolaire, un millier pendant les congés scolaires. Dans le cadre du marché public souscrit, la commune verse ainsi à la société prestataire plus de 3,7 millions d’euros par an.