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Le maire de Marchémoret, Jean-Louis Durand, a annoncé les projets pour sa commune, vendredi 26 janvier. La salle des fêtes du village était évidemment pleine pour entendre les vœux du maire, aussi président de la communauté de communes Plaines et monts de France. Celle-ci se relève finalement de son démantèlement.
L’estrade de la salle était toute aussi pleine de personnalités locales que le reste de la salle : le maire de Meaux et président du Pays de Meaux, Jean-François Copé, le député Jean-François Parigi, le sous-préfet de Meaux, Gérard Péhaut, le député honoraire, Roger Boullonnois, et enfin la sénatrice Anne Chain-Larché. Jean-Louis Durand faisait partie de la liste de cette dernière aux élections sénatoriales.
L’aréopage d’élus et de personnalités qui se presse chaque année à la cérémonie des vœux du village braque les projecteurs sur la famille politique du maire, en même temps que sur la clôture de la traditionnelle célébration qui a lieu dans toutes les villes, ou presque.
Marchémoret ferme la marche des vœux, en général en même temps et surtout à la même heure qu’Othis, dont le cœur bat d’un autre côté. Il aura fallu aux plus assidus faire un saut de puce et se précipiter d’une cérémonie à l’autre… ou vice-versa.
Ce soir-là, à Marchémoret, le maire a d’abord mis l’accent sur les travaux d’aménagement du nouveau lotissement et sur les bonnes nouvelles : « Les travaux vont enfin pouvoir débuter et nous verrons les choses se concrétiser. Le nouveau quartier permettra de stabiliser notre population scolaire, de pérenniser le maintien de nos quatre classes de maternelle et de primaire, d’augmenter nos finances avec l’arrivée de nouveaux habitants et d’offrir à nos jeunes un nouvel équipement avec l’implantation d’un city stade ».
Après avoir souligné également la finalisation de l’installation de la vidéo-protection et celle de l’éclairage, Jean-Louis Durand a émis le souhait de pouvoir trouver les financements qui pourront faire évoluer l’école vers le numérique avec la mise en place de tableaux numériques dans les classes et de tablettes pour les enfants.
Le maire et président n’a pas failli à l’usage de diriger aussi la lumière (plutôt en led pour économiser l’énergie, un domaine qu’il privilégie) sur sa communauté de communes, la CCPMF (communauté de communes Plaines et monts de France).
Comme il l’avait déjà annoncé, la veille, à la cérémonie des vœux de celle-ci, « les finances de l’interco sont à l’équilibre » : « On nous disait moribonds, sans espoir… qu’on ne se relèverait jamais du démantèlement, de la séparation des dix-sept communes les plus riches parties à la Carpf (communauté d’agglomération Roissy Pays de France) au 1er janvier 2016… Ça a été un travail immense qui, je le dis clairement, n’a jamais été reconnu à sa juste valeur et je tiens ici à remercier publiquement l’ensemble des agents pour leur engagement sans faille et leur abnégation. Cependant, nous nous sommes relevés ».
Pour Jean-Louis Durand, l’avenir de l’interco s’est éclairci, aussi grâce au premier vice-président, chargé des finances, maire d’Annet-sur-Marne, Christian Marchandeau.
Le président n’a « plus envie de se retourner » et affirme être « sur la bonne voie » puisque le budget de la CCPMF est à l’équilibre. Il compte bien faire peser la communauté dans les discussions qui ne manqueront pas d’avoir lieu au sein du GIP (groupement d’intérêt public) en train de se former (voir nos précédents articles ici et ici) avec le Pays de Meaux (CAPM), Roissy Pays de France (Carpf), Plaines et monts de France (CCPMF) et le Pays de l’Ourcq (CCPO).