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Les sportifs étaient venus des quatre coins de l’Ile-de-France pour participer au championnat régional de lutte à Mitry-Mory, samedi 13 et dimanche 14 janvier. Les licenciés du sport adapté ont brillé par leur courage pendant la compétition.
« Ousmann ! Ousmann ! », criaient les supporters dan les gradins. Le prénom d’un des compétiteurs du sport adapté, venu concourir au même titre que tout autre sportif était scandé avec enthousiasme. Et c’est avec un plein de motivation et de bonne humeur que les joueurs ont ouvert la compétition qui se déroulait, samedi 13 et dimanche 14 janvier, au gymnase Micheline-Oystermeyer.
Christophe Hingant, président du club Mitry Lutte, se réjouit : « Je suis heureux que tout sportif, quelque soit sa difficulté, puisse découvrir un sport comme la lutte. Cela demande des adaptations d’apprentissage mais nous sommes fiers de les voir s’épanouir à chacun de leur progrès ».
Alain Bertholom, le président de la fédération française de lutte, partage l’idée : « Mitry Lutte s’engage pleinement dans la volonté d’accueillir des personnes handicapées désireuses de pratiquer ce sport. Je souhaiterais de tout cœur que cela s’inscrive dans les priorités d’autres clubs ».
Le week-end sportif se conjuguait au masculin comme au féminin, réunissant même plusieurs autres disciplines, comme la lutte gréco-romaine.
Si les classes seniors, débutants ou confirmés étaient bien représentées comme chez l’Olympique Paris Lutte, les poussins et benjamins n’étaient pas en reste et les jeunes mitryens clamaient fièrement le slogan du club : « Nous les Mitryens, on ne lâche rien ! » L’enthousiasme est partagé par Michel, entraîneur au club de Mitry : « La lutte apprend la maîtrise des émotions et du corps. Ici on n’apprend pas à blesser mais à respecter ».
Les sportifs peuvent avoir du cœur, et l’exemple a été marqué par la décision du club de reverser l’intégralité de la recette e la buvette au financement d’une motopompe pour les besoins du village de Loumbila, au Burkina Faso.