Les colis de noël ont été apportés à cent-trente seniors qui ne pouvaient pas se déplacer. Samedi 16 décembre. six équipes d’élus, constituées de membres du conseil municipal et de celui des enfants sont partis à la rencontre des Othissois isolés.
Le maire, Bernard Corneille qui a participé au porte-à-porte, explique : « La distribution a commencé mercredi dernier par un rendez-vous à la salle Agora. Il restait cent trente colis pour des personnes qui ne pouvaient pas se déplacer. Nous mettons, depuis quatre ans, un point d’honneur pour que tous les aînés sans exception reçoivent leur colis de noël. Personne ne doit être oublié ».
Bernard corneille, son adjointe, Viviane Didier, Lisa et Arthur, deux élus du conseil municipal des enfants ont parcouru un circuit, colis en main.
La première maison a été celle de Catherine et Yves Hollante, couple othissois depuis toujours. « On est tellement heureux à Othis, je veux mourir à Othis » a confié Catherine… « Il ne faut pas parler de mourir, Catherine » lui a répondu Bernard Corneille. Autour d’un café, elle a montré à ses visiteurs les photos de son père qui a aussi vécu à Othis.
Le colis était accompagné d’une carte de vœux faite par les enfants du centre de loisirs et d’une invitation de la municipalité pour fêter les vœux, samedi 13 janvier, autour d’un repas en musique.
Chaque colis était différent selon qu’il était adressé à un couple, à une femme seule ou à un homme seul. Pour un couple, il était composé de deux bouteilles de vin (un rouge et un blanc), de trois terrines, d’un bloc de foie gras, de trois pots de confiture, de deux assortiments de chocolat et d’un paquet de madeleine.
Le tout était mis dans un solide sac isotherme qui fera office de sac de course. Catherine raconte que celui de l’année dernière lui a servi toute l’année : « Ça tombe bien. Comme il est usé, je vais me servir de celui-ci maintenant ».
L’équipe du maire s’est ensuite arrêté chez Yvette et Jean Papon. Arthur et Lisa ont remis le colis et Yvette a annoncé qu’elle ne pourrait pas se rendre aux vœux du 13 janvier : « C’est trop long pour moi trois heures, je ne tiendrai pas » Bernard Corneille a demandé à Viviane de l’appeler la veille, au cas où elle changerait d’avis.
Samedi matin, dix-sept maisons othissoises ont été visitées par la municipalité.