Thibault Roussillon est le nouvel adjoint au commerce et à la vie économique à Lagny-sur-Marne. Le conseil municipal a procédé, mardi 12 décembre, à l’élection d’un nouvel adjoint, Kamel Rizki ayant démissionné de sa fonction d’adjoint chargé du commerce et de la vie économique.
Pour raison professionnelle, Kamel Rizki, cogérant du Welcome Bazar, le café-restaurant théâtre de Lagny, a choisi de démissionner de son poste d’adjoint au maire. Sa décision a été acceptée, le 4 décembre, par la préfecture. Le maire, Jean-Paul Michel, a commenté : « Il a eu le courage de faire un choix, mais restera bien sûr conseiller municipal de la majorité. Je voudrais d’ailleurs saluer tous ceux qui, comme lui, s’investissent au service de la ville, passent énormément de temps et qui, malgré leurs obligations familiales, s’impliquent avec une sincérité totale pour les citoyens de notre commune ».
Kamel Rizki confie : « Durant ces trois années de mandat, j’ai appris beaucoup de choses, aussi bien humainement que professionnellement ».
Thibault Roussillon était le candidat proposé par la majorité municipale pour prendre le poste dès lors vacant de onzième adjoint au maire.
Les élus ont d’abord effectué un vote pour le rang au sein du conseil. Celui-ci s’est déroulé par vote électronique et a recueilli l’unanimité des suffrages. Les résultats du second vote, cette fois à bulletins secrets, ont donné vingt-neuf voix à Thibault Roussillon, une voix à Sébastien Sauteur et cinq bulletins blancs.
« La tâche est ardue, mais c’est une belle délégation. Le commerce, c’est important. C’est le cœur de Lagny et il y a beaucoup d’investissements. Je tiens à saluer Kamel » a déclaré le nouvel adjoint. Il conservera sa délégation politique jeunesse, dont l’encadrement du CMJ (conseil municipal des jeunes), en plus de sa nouvelle délégation commerce.
Ainsi libéré, le poste de conseiller délégué sera confié à Antonio Pinto Da Costa Oliveira. Une nouvelle délégation lui a également été attribuée : celle du stationnement et de la circulation.
Spécialement créée pour la circonstance, la nouvelle délégation accompagnera la réforme du stationnement voulue par l’Etat qui prendra effet au 1er janvier. La loi vise à transformer l’amende pénale, qui sanctionne les infractions au stationnement payant sur la voirie, en une redevance dont le montant sera fixé par la collectivité locale qui en perçoit justement le produit. Si l’automobiliste ne s’acquitte pas de son stationnement ou dépasse le temps imparti, il ne commettra plus une infraction mais devra payer le temps d’occupation.
Lors du précédent conseil, le maire avait indiqué que la Ville, contrairement aux possibilités offertes par l’Etat, avait fait le choix de conserver le contrôle du stationnement via sa police municipale, plutôt que d’en sous-traiter la gestion à une société privée.