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Les pompiers du SDIS 77 (Service départemental d’incendie et de secours de Seine-et-Marne) et le centre de secours de Villeparisis ont proposé pour le Téléthon, dans la galerie marchande du centre commercial Leclerc, samedi 9 décembre, des mini-formations sur les gestes qui sauvent. Les ateliers de quinze minutes étaient gratuits.
Avec les pompiers, samedi, il fallait pomper… autrement dit pratiquer un massage cardiaque sur le mannequin victime d’un malaise. Heureusement, il a été le seul ce jour-là à avoir besoin du défibrillateur. L’utilisation de l’appareil et les « gestes qui sauvent » étaient en effet à l’ordre du jour de la mini-formation proposée en ateliers dans la galerie du magasin Leclerc. Les participants pouvaient en profiter évidemment pour faire un don au bénéfice du Téléthon.
L’équipe des pompiers, composée du capitaine Druz, du sergent-chef Merrant, des caporaux Baroukh et Lacheny et du première classe Chaulet, vendait également des petites figurines de pompiers et récoltait les dons.
Le public pouvait s’inscrire le matin auprès du SDIS 77 pendant les démonstrations du première classe Chaulet. Les enfants étaient particulièrement enthousiastes. « Les formations devraient être obligatoires… Dans certains pays européens, les enfants apprennent les gestes à l’école… Les gens n’osent pas faire ça en public mais il n’y a rien de honteux, au contraire » déclare le caporal Baroukh.
L’approche des gestes qui sauvent enseignés par les pompiers était composée de quatre ateliers :
- Appeler les secours en composant le 112 (numéro européen) et demander de l’aide autour du blessé en donnant le maximum d’informations
- Utiliser un défibrillateur, obligatoire depuis octobre 2016 dans les lieux publics
- Pratiquer un massage jusqu’à l’arrivée des secours
- Gérer une hémorragie, poser un garrot
Quatre formations de deux heures étaient programmées sur la journée et validées par un diplôme à la fin du stage.
Alors qu’environ 6 % des Français sont formés aux premiers secours, la Croix rouge française estime que 10 000 vies, au moins, pourraient être sauvées chaque année si les chiffres montaient à 20 %.