Meaux ► Sous-préfecture : trois cent cinquante naturalisations pour 2017

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Trois cent cinquante décrets de naturalisation seront signés pour l’arrondissement de Meaux en 2017. Lors de l’avant dernière cérémonie d’accueil à la citoyenneté, jeudi 30 novembre, trente-et-une personnes sont devenues françaises.

Le sous-préfet de Meaux, Gérard Péhaut, signe chaque mois une trentaine de décrets de naturalisation. Dans l’arrondissement de Meaux, pour le mois de novembre, les trente-un naturalisés sont des habitants de Chailly-en-Brie, Chambry, Claye-Souilly, Coulommiers, Crégy-lès-Meaux, Dammartin-en-Goële, Le Mesnil-Amelot, Meaux, Mitry-Mory, Mouroux, Quincy-Voisins, Sancy, Villeparisis ou Condé-Sainte-Libiaire. Les nouveaux citoyens français sont originaires du Cameroun, du Portugal, de Turquie, d’Haïti, d’Algérie, du Maroc, de Yougoslavie, de Côte d’Ivoire, de Roumanie, du Sénégal, du Mali, du Congo ou du Sri-Lanka.

Les nouveaux Français

Mathias, habitant de Claye-Souilly, vient de Turquie. Il est arrivé en France il y a douze ans pour ses études. Il confie : « Devenir français va changer ma vie ». Il a commencé les démarches pour se faire naturaliser en 2010.

Pour d’autre, le processus est beaucoup plus long. Ainsi, Adjila, habitant Dammartin-en-Goële, est en France depuis quarante-cinq ans et a déposé un dossier pour la première fois, il y a trente ans. Elle fait part de son émotion : « Tous mes enfants et petits-enfants sont français, et moi pas. Avec tout ce temps, on le temps d’aimer notre pays ».

Issa, habitant de Meaux d’origine malienne, a déposé sa demande de nationalité il y a huit mois. Pour lui, il s’agit d’un acte pour « se sentir plus français ».

Pour d’autres, les raisons sont plus professionnelles. Pour Fatoumata, en France depuis quatorze ans, la nationalité française lui permettra de se présenter aux concours administratifs. L’habitante de Villeparisis veut travailler dans les douanes.

« Des droits et des devoirs »

Lors de la cérémonie qui a eu lieu à la sous-préfecture, Gérard Péhaut a rappelé qu’être français donnait des droits et des devoirs. Pour le sous-préfet, « devenir français, ce n’est pas renier son histoire mais savoir tirer le meilleur de sa propre histoire ». Un dossier contenant le décret de naturalisation et les coordonnées des différents services a  été remis à chaque nouveau citoyen.

Sun-Lay Tan

Rédacteur en chef

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