par Le Sietrem (Syndicat mixte pour l’enlèvement et le traitement des résidus ménagers) a ouvert ses portes, samedi 14 octobre, à son siège dans la zone d’activité économique de la Courtillière, à Saint-Thibault-des-Vignes.
La sensibilisation aux bons gestes du tri sélectif, le coin cuisine de Corinne Alaga (Les tabliers gourmands) avec ses succulentes recettes anti-gaspillage alimentaire, ainsi que l’atelier de peinture naturelle à base de végétaux, animé par l’association torcéenne, Pérambulations, ont eu la faveur des jeunes visiteurs.
des démarches éco-solidaires
La curiosité des plus grands a été attirée par l’atelier de réparation encadré par Sel de la Gondoire (Système d’échange local). Créée en juin 2014, l’association tend à développer les solidarités sur le territoire, via des échanges de savoir-faire et des services de voisinage. Au stand voisin, les bénévoles de Label Récup proposaient de créer une œuvre collective à partir de matériaux de récupération (bouchons, bouteilles plastique, canettes, sac, capsules, etc.). « Notre association existe depuis trois ans. Début 2016, nous avons ouvert une boutique à Paris afin de valoriser les créations d’une soixantaine d’artistes et artisans récupérateurs, répartis dans une vingtaine de pays » explique Galaad Thévenard, animateur.
Les amoureux du jardinage ont pu suivre les conseils avisés de Luis Silva, maître-composteur, qui animait, avec le concours des membres de Tributerre, la culture d’un jardin potager. Le projet a vu le jour grâce à une initiative d’employés du Sietrem. « Tout déchet végétal se décomposera. Vous pouvez mettre dans votre composteur des fleurs fanées, tonte de gazon, feuilles, petits branchages, déchets de cuisine, mais pas de viande ni de poisson » a précisé Luis aux jardiniers amateurs.
Les visites guidées du nouveau centre de tri ultra-moderne, mis en service en juin, ont connu un vif succès tout au long de la journée. Le centre de tri des emballages ménagers dispose de cent cinquante équipements et peut traiter jusqu’à vingt-cinq mille tonnes de déchets par an. Christophe Brunot a expliqué aux visiteurs le déroulement des opérations du centre : « L’usine se divise en trois parties : réception des déchets, tri et, enfin, stockage des balles pour les expédier vers les usines de recyclage des matières (papier, métaux, plastique) ».
L’usine fonctionne avec un stock de déchets de deux cents tonnes, ce qui correspond à trois jours de stockage. « Le centre est à la moitié de sa capacité : on peut trier jusqu’à dix tonnes à l’heure, mais pour le moment, on est à sept tonnes et demi à l’heure. Actuellement, on a un gisement de neuf mille cinq cents tonnes par an » précise Christophe. Véritable cœur de l’usine, le trommel, gros tamis cylindrique de dix-huit mètres de long, permet de trier les déchets issus de la collecte sélective. « Les lieux sont lumineux et esthétiques. Le centre est moderne, mais je pense qu’on peut encore mieux faire en matière de recyclage » a estimé Annie, venue de Gouvernes, qui découvrait le site pour la première fois.
