Le maire de Villevaudé, Pascal Pian, a dressé, vendredi 13 octobre, un bilan des actions menées sur trois ans. Il a également brossé les perspectives de Villevaudé d’ici 2020, devant soixante-dix habitants réunis salle des Merisiers.
« Je vais vous expliquer pourquoi Villevaudé est passé du XIXe au XXIe siècle en trois ans » a commencé le maire, entouré de ses cinq adjoints (culture, scolaire, environnement, sécurité, finances et travaux).
« Au XIXe siècle, il n’y avait pas de route ni d’éclairage : comme à la sente des Grous, la ruelle Chauvet, la rue des Plantes, l’allée des Favrieux… Il n’y avait pas non plus d’assainissement, comme avec notre station d’épuration qui depuis dix ans ne fonctionne pas ou certains quartiers du village qui n’ont pas d’assainissement. Tout cela va changer » a déclaré Pascal Pian. Avec le concours de la CCPMF (Communauté de communes Plaines et Monts de France), la remise en service de la station d’épuration, située au lieu-dit Croches-Bœufs, est prévue début 2019, pour un coût de 3 millions d’euros.
« Grâce notre gestion rigoureuse, la commune à zéro dette puisque nous sommes toujours en autofinancement, et ce malgré la baisse des dotations budgétaires. Aujourd’hui, il n’y a pas un seul projet qui ne soit pas subventionné » a poursuivi l’élu.
Villevaudé passera à la semaine de quatre jours pour la rentrée 2018. Aussi, la municipalité a décidé de construire un centre de loisirs, à côté de l’école Ivan-Peychès. Les travaux, d’un coût de 1,2 million d’euros, ont d’ores et déjà commencé et le centre devrait pouvoir accueillir, en janvier 2019, une cinquantaine d’enfants.
La construction d’une maison des associations et de l’espace jeunesse, en lieu et place de l’actuel Mille-club, est également pressentie. La mairie recourra cette fois à l’emprunt pour son financement, estimé à 1,5 million d’euros.
« L’urbanisme est l’un des sujets les plus importants dans une commune » a précisé Pascal Pian, rappelant que le PLU (Plan local d’urbanisme) était consultable en mairie, avant qu’il ne soit voté début 2018.
Le maire a pris un arrêté en août contre l’occupation des caravanes sur la commune. « Il y a une image qui colle à la peau de Villevaudé depuis vingt ans. Depuis quatre ans, on se bat pour que cette image n’existe plus » a-t-il martelé.
Le village est dans l’attente de sa première fleur au prochain concours des villes et villages fleuris. Sur le dossier des carrières de gypse, les négociations se poursuivent avec Placoplatre en vue de sauvegarder quelques hectares du bois Gratuel.
En matière de sécurité, 22 caméras quadrillent actuellement le territoire communal. Douze autres caméras compléteront le dispositif, géré par le CSU (Centre de surveillance urbain) implanté dans la mairie, qui a été récemment entièrement rénovée.
Le déploiement de la fibre optique est programmé à l’horizon 2021. Enfin, il est prévu en mars 2018, la mise en place d’une liaison de bus reliant Villevaudé à Lagny-sur-Marne.