Les élus de Mitry-Mory ont voté à l’unanimité, mardi 10 octobre, une aide aux victimes des cyclones Irma et Maria qui ont sévi aux Antilles.
La municipalité de Mitry va débloquer 5 000 euros pour les ANtilles sinistrées aparès le cyclone. Yannick Reis Lagarto, conseillère municipale déléguée aux relations internationales, a expliqué lors du conseil municipal, mardi 10 octobre : « Du 29 août au 10 septembre, l’ouragan Irma, d’une intensité rarement atteinte dans l’histoire récente, a dévasté une partie des Caraïbes, dont les îles françaises de Saint-Martin et Saint-Barthélémy. Depuis le passage de l’ouragan, les deux îles sont privées d’eau potable et de presque tous les réseaux de télécommunication. Le bilan, encore provisoire, fait état de dix morts, sept disparus et de plusieurs centaines de blessés. Au total, la saison cyclonique dans le sud des États-Unis aura fait deux cents morts et causé quelque deux cents milliards de dollars de dégâts ».
L’élue a rappelé que plusieurs associations mitryennes se sont mobilisées afin de collecter des fonds pour les sinistrés. La municipalité a souhaité s’associer à l’effort de solidarité en versant une subvention exceptionnelle de 5 000 euros au Secours populaire français, « compte tenu des liens qui unissent l’association à la Ville ».
Corinne Adamski-Caekaert conseillère municipale (LR), « a de la famille dans les Antilles » et a approuvé l’aide communale mais s’est étonnée qu’elle soit attribuée au Secours populaire français plutôt qu’à la Fondation de France, officiellement chargée des dons au niveau national.
« Toutes les associations qui œuvrent sur notre territoire travaillent ensemble. Peu importe à qui est versé le don car c’est ensemble, sur le terrain, qu’elles réalisent les premiers secours et travaux pour venir en aide aux habitants qui ont tout perdu » a répondu le maire, Charlotte Blandiot-Faride.
Philippe Laloue (LR) a souligné que « ce point impactait le budget de la commune, à l’inverse du soutien à la libération de Salah Hamouri [Ndlr : ressortissant franco-palestinien emprisonné en Israël], point qui relevait d’une prise de position intellectuelle et politique ».
« Non, le conseil municipal n’est pas simplement fait pour voter des budgets. C’est aussi l’histoire de la révolution française, là où ont eu lieu des débats politiques sur une conception ou non de la république sociale dans le pays. C’est l’assemblée des citoyens au niveau d’une ville, qui débattent et exposent leurs sujets » a réagi Luc Marion, adjoint au logement, à l’habitat et à la solidarité.
Soumise aux votes, la délibération a été adoptée à l’unanimité.