Mitry-Mory ► [ Vidéo ] Sylvain Leclerc, le directeur du centre culturel a fait sa première rentrée

Sylvain Leclerc a fait sa première rentrée en tant que directeur du centre culturel de Mitry-Mory. Il a reçu Magjournal, vendredi 8 septembre. Sur son bureau sont posés les projets mais aussi des souvenirs de son séjour au Japon.

Pour Sylvain Leclerc, il s’agit de sa première rentrée à la tête du centre culturel mais également de la dernière dans ses locaux, qui déménageront le 5 mai 2018. Pour la nouvelle saison culturelle, de nombreux événements sont en préparation. Sylvain Leclerc détaille : « Nous sommes en train de monter le Jazz in Mitry pour avril et de créer des Brigades d’intervention musicale (Bim) avec les élèves du conservatoire« .

Les groupes de musiciens interviendront dans les écoles maternelles et primaires de la ville mais également dans les commerces ou dans les maisons de retraite. « Nous voulons ainsi faire découvrir la musique et susciter de l’intérêt pour sa pratique mais également développer la culture et le partage dans la vie quotidienne des Mitryens » explique le directeur. Trois concerts de la Bim se tiendront lors à la Folle Quinzaine des commerçants qui aura lieu du samedi 16 au samedi 30 septembre.

Musicien et polyglotte

Le nouveau directeur, ancien chef d’orchestre de l’harmonie municipale, ne parle pas seulement la langue de Mozart ou de Beethoven. En effet, Sylvain parle couramment le japonais. Sa compagne est d’ailleurs japonaise. Il vient de passer un mois d’été au Pays du Soleil levant. « J’ai dirigé et joué avec un groupe de Taïko, des percussions nippones » raconte le directeur, trompettiste de formation, qui a noté les différences dans l’enseignement de la musique. « Au Japon, l’apprentissage de la musique se fait en autodidacte et de manière plus rigoureuse, les aînés enseignent aux cadets. Le professeur intervient après. Il pratique la musique en moyenne deux heures par jour » se souvient Sylvain. Ainsi, en trois ans, la progression des élèves japonais est plus importante. « Ils sont forts collectivement et moins individuellement. De plus, on ne leur laisse pas le temps pour développer leur créativité » tempère néanmoins Sylvain.

Passionné des langues « qui n’ont pas la même écriture que nous », Sylvain, déjà polyglotte, rêve d’apprendre l’arabe, le coréen, le russe. Ses visiteurs ont certainement remarqué sur son bureau un livre d’initiation au… chinois.

Les élèves au Japon

Les écoliers, collégiens et lycéens japonais viennent en cours en uniforme. Ils se déchaussent en entrant dans l’établissement scolaire et enfilent des chaussons. Les chaussures sont rangées dans des casiers.

Les cours ont lieu essentiellement le matin. L’après-midi est consacré aux clubs. Il en existe de toutes sortes : karaté, tennis, natation, calcul mental, musique… Des tournois nationaux ont lieu à la fin de l’année. Le tournoi inter-lycée de baseball est même diffusé sur une chaîne de télé nationale.
Les professeurs interviennent très peu. L’enseignement se base essentiellement sur la solidarité. Ainsi, les élèves plus âgés enseignent aux plus jeunes.

A la fin des cours, les élèves nettoient la salle de classe : tableaux, sols, murs, tables…