Arnaud de Belenet, 42 ans, maire (LREM) de Bailly-Romainvilliers, conduit la liste « Rassembler pour servir la Seine-et-Marne et la France ». Mercredi 20 septembre, au foyer Alice-Marin, à Lagny-sur-Marne, il a rappelé sa volonté de contribuer à la « dynamique collective ».
Son équipe veut travailler au Sénat autour d’un pacte budgétaire entre l’État et les collectivités « pour les rendre plus libres et responsables ».
Il prône l’intégration des grands projets seine-et-marnais dans le plan d’investissement prévu pour les collectivités (50 milliards sur cinq ans) afin d’améliorer les transports, développer le numérique, lutter contre la désertification médicale, maintenir les services publics en zone rurale (dont les classes scolaires).
« Je veux faire avancer le territoire au sein de Marne-la-Vallée, promouvoir la création d’emplois, de richesses, d’éléments structurants dans l’Est seine-et-marnais pour faire progresser tout le département » a lancé Arnaud de Belenet, mercredi soir, devant une cinquantaine d’élus.
Pour lui, la refonte de la fiscalité locale passe par l’autonomie et la visibilité : « La taxe d’habitation est injuste car elle est plus élevée dans les villes pauvres que dans celles qui sont riches. De plus, elle ne prend pas en compte la capacité contributive. L’affectation d’une part d’impôt national (CSG ou CRDS) sera discutée ».
L’organisation du département ne devra pas oublier les franges rurales et la solidarité vis-à-vis d’elles. Arnaud de Belenet a rappelé que le Val d’Europe a généré un demi-milliard de recettes fiscales sur les trois taxes principales dont bénéficie le Département en 20 ans, montant actuellement redistribué à la Seine-et-Marne rurale.
Enfin, le chef de file définit sa liste comme « un miracle d’intelligence collective » car elle regroupe des élus LREM, UDI et LR-Constructifs et que « ce n’est que collectivement que l’on arrive à trouver de bonnes solutions ».
Franck Vernin (UDI) s’est réjoui de cette union, tout en brandissant la menace d’un retour du FN ou de la France Insoumise, en cas d’échec : « Notre union est un symbole, une volonté. On veut porter un projet, que la France gagne, se réforme, avance. Nos visions sont proches, différentes cependant, mais ces différences sont certainement une force car on a un président qui rassemble. En 2022, si on ne réussit pas, je ne sais pas ce qui va se passer ».
Colette Mélot (LR-Constructifs) a abondé dans ce sens et justifié la présence de son groupe au gouvernement. « Je pense que nous pouvons accompagner des projets du gouvernement s’ils vont dans le bon sens, mais nous regarderons attentivement ce que l’on nous propose et resterons vigilants. De toute façon, on n’allait pas attendre cinq ans pour pouvoir travailler ! »
La sénatrice sortante avoue être « atterrée » par les annonces des autres candidats : « Lorsque l’on fait courir le bruit que l’on va supprimer 210 petites communes en Seine-et-Marne, c’est archi-faux, absolument ridicule ».
Dimanche 24 septembre, Arnaud de Belenet affrontera six autres listes devant les urnes, à Melun (salle des fêtes l’Escale, avenue de 7e division blindée américaine).
Les candidats de Rassembler pour servir la Seine-et-Marne et la France :
- Arnaud de Belenet (LREM), maire de Bailly-Romainvilliers, conseiller départemental
- Colette Mélot (LR-Constructifs), sénatrice sortante
- Franck Vernin (UDI), maire du Mée-sur-Seine
- Monique Bourdier (LREM), maire de Bouleurs
- Achille Hourdé (LREM), maire de Jaignes
- Pierrette Munier (LREM), 1ère adjointe au maire de Chanteloup-en-Brie
- Christian Peutot (LREM), maire de Faÿs-lès-Nemours
- Ouarda Choukri (LREM), élue à Claye-Souilly.
Six sénateurs sont à élire dans le département et chaque liste doit présenter huit candidats et être paritaire (homme, femme). Les sénateurs seront élus pour six ans au suffrage universel direct par un collège de 3217 « grands électeurs » seine-et-marnais (510 communes) : députés, sénateurs, conseillers régionaux et départementaux, conseillers municipaux.