L’ancienne brigade territoriale de gendarmerie, en centre-ville de Claye-Souilly, pourrait céder la place à une crèche intercommunale de quarante berceaux. Les locaux sont inoccupés depuis fin 2007.
Une crèche devrait être installée allée André-Benoist, tout près de la médiathèque de l’Orangerie, du bureau de poste, et de l’hôtel de ville.
« La commission petite enfance de la Carpf (Communauté d’agglomération Roissy porte de France) a donné son accord de principe pour la transformation de l’ancienne gendarmerie en une crèche intercommunale de quarante berceaux. A l’initiative du maire, Yves Albarello, la communauté d’agglomération va contacter le Département, propriétaire des locaux inoccupés, afin d’engager des négociations » indique-t-on à la mairie.
Audrey, 35 ans, mère de deux jeunes enfants, réside à Claye depuis six ans. Interrogée sur le projet, pendant qu’elle faisait ses courses rue Jean-Jaurès, elle en ignorait l’existence, mais se montre tout de même ravie. « C’est une bonne chose car la commune ne dispose pas de structures d’accueil pour les tout-petits. Il y a bien une crèche parentale, mais on n’a pas toujours du temps à y consacrer, surtout quand on travaille à Paris [Ndlr : dans une crèche parentale, les parents doivent effectuer des permanences à tour de rôle] » confie-t-elle.
En revanche, la réalisation du projet n’est pas pour demain. Il faudra en effet attendre la fin des travaux de construction simultanée du conservatoire de musique et de danse, ainsi que du futur centre administratif, d’autant que l’ancienne gendarmerie, située de l’autre côté de la rue, servira de base vie aux ouvriers du chantier.
Pour l’instant, les travaux n’ont pas encore démarré. Ils ont même pris du retard dans le calendrier, la livraison étant initialement prévue fin 2018.
En juillet 2016, les équipes avaient trouvé de l’amiante alors qu’ils s’apprêtaient à démolir les préfabriqués de la Caisse primaire d’assurance maladie. Puis, au début de l’année, des problèmes d’enfouissement de câbles d’électricité et de télécommunication étaient survenus. Si le câble à haute tension appartenant à Enedis restera finalement sur place, pour être enfoui sous le trottoir, les câbles et la fibre optique de l’opérateur Orange nécessitent un dévoiement complet avant de pouvoir être coupés.