Le festival « Du Foin aux Brumiers » a réussi son retour. Relancé cette année avec une nouvelle association aux côtés de la mairie, le festival a rassemblé plus de 4 000 visiteurs les 24 et 25 juin.
L’événement, qui se veut familial, a offert une multitude d’activités artistiques : concerts, jeux, expositions, animations enfant, ferme pédagogique, spectacle de feu.
Le festival a ouvert ses portes tranquillement, samedi en fin de journée, avec l’exposition des objets du terroir des cartophiles du Pays de Meaux. L’association de passionnés d’histoire locale a rassemblé plus d’une centaine d’objets et matériels de particuliers datant du XXe siècle. Les membres de l’association étaient nombreux sur place à répondre aux questions des visiteurs.
Les visiteurs ont pu faire une découverte, musicale cette fois-ci, dans le corps de ferme des Brumiers, avec les sculptures sonores. L’exposition était originale puisque, une fois n’est pas coutume, le but était de toucher les sculptures. « On a un peu peur que les enfants abîment les sculptures, mais il faut se prêter au jeu » ont commenté les parents.
Comme un air de campagne, le pré était jonché de bottes de paille sur lesquelles se sont assis les spectateurs. Certains avaient élu domicile au tout devant de la scène, assistant aux premières loges aux trois concerts qui se sont succédé. Pour les mélomanes, les concerts ont débuté dès 17 h 30 avec le groupe phare de Saint-Pathus, les « Des Pères Ados », des quarantenaires épris de musique, rappelant à tous les standards du rock des années 70 à nos jours.
Ont suivi les musiciens du groupe Dzêta, emmenés par la charismatique Sarah Jad, participante de The Voice (2014), originaire de Mitry-Mory. Des fans villeparisiens avaient fait le déplacement pour assister au concert du groupe. La partie concert s’est terminée par les pirates de « Transpher », dans des sonorités celtiques entraînantes.
Lampions et virée nocturne
« Les Marcheurs de Lumière » ont ensuite invité le public équipé des traditionnels lampions à les suivre pour une petite virée nocturne. A leur retour, les échassiers sont montés sur scène au son lancinant de la flûte tibétaine. Lors du spectacle de feu, un garçon s’est exclamé : « C’est grave trop bien ! » Sa mère a répondu : « C’est psychédélique… »
Le dimanche, dès le matin, les enfants ont remarqué des drôles de vélos, les rosalies, garés sur la place de la mairie.
L’association de Saint-Pathus a offert des balades en voiture ancienne et les voitures du Rétromobile ont enclenché la première.
La bibliothèque a, elle aussi, joué le jeu de la fête en proposant un espace détente et lecture à l’extérieur de ses murs. Pour l’occasion, elle proposait des dons de livres. « Nous ne pouvions imaginer de fermer la bibliothèque bien que l’on soit un dimanche, alors que tous les visiteurs passent forcément devant » a expliqué le bibliothécaire. La « Maison du Ver Lisant » proposait également deux séances de conte avec Claire Péricard.
A 11 h 30, une file d’attente s’est formée devant l’accrobranche qui n’a ensuite fait que grossir au fil des heures. Le succès du festival n’a malheureusement pas permis à tous les enfants de pratiquer toutes les activités. Le public a dû s’armer de patience pour les tours de poneys (arrivés tard à cause d’une panne de véhicule) et le parcours accrobranche, particulièrement sollicités par les enfants.
Entre deux activités, les visiteurs ont pu croiser les « Blaka Street », une fanfare burlesque déjantée. La compagnie qui vient de Bretagne a fait sensation avec les rythmes endiablés de ses percussions.
A 16 heures, une petite pause gourmande s’imposait pour beaucoup. Glaces, crêpes et même frites : tout le stock de la buvette y est passé. « Nous avons vendu plus de 250 kg de frites et autant de litres de bière » ont assuré les bénévoles.
Le festival s’est terminé par la remise des récompenses du grand jeu « Des jeux qui font Du Foin ».