Les parents d’élèves de l’école primaire et maternelle Guincourt, à Othis, ont manifesté devant les grilles de l’établissement, mardi 20 juin. Ils protestent contre la fermeture de deux classes.
Un cortège de poussettes et de parents en colère s’est formé à 9 heures, ce matin, sous les rayons déjà intenses du soleil. Après avoir déposé leurs enfants à l’école, les parents ont souhaité rester devant les grilles de l’école où une banderole de protestation a été accrochée.
Les enfants d’Anthony Robin sont scolarisés à l’école Guincourt. Le père de famille explique : « Nous nous mobilisons contre la fermeture de deux classes. L’an prochain, les élèves seront 31 par classe. Si un professeur est absent, l’effectif pourra monter à quarante-cinq enfants ». Une mère d’élève lâche : « On nous parle constamment d’acquisition des savoirs fondamentaux. Comment les enfants peuvent-ils les acquérir dans une classe de trente élèves ? »
Le maire, Bernard Corneille, soutient les parents et a fait ses comptes. A la prochaine rentrée, 92 élèves de maternelle seront répartis sur trois classes qui compteront chacune 30 élèves et un peu plus. Il y en a déjà 34 en grande et moyenne section. En primaire, pour l’année scolaire 2017-2018, 141 écoliers sont attendus alors qu’il en y avait 143 en 2015-2016 et 138 en 2016-2017. « La logique serait de maintenir le même nombre de classes tandis que les effectifs restent constants » a insisté le maire. Il avait adressé trois courriers successifs à l’inspection académique à partir du 10 févier.
Le maire poursuit : « J’ai voulu alerter sur le fait qu’entre les prévisions de l’état civil sur lesquelles l’inspectrice se base et les effectifs réels, il existe des écarts parfois notables. Mais surtout, les fermetures envisagées ne nous permettront pas d’assurer l’ouverture de la classe CLIS (classe pour l’inclusion scolaire) pourtant prévue par l’académie « .
L’inspection académique a, quant à elle, assuré à la directrice de l’école que « tout sera décidé dans la plus grande équité et en fonction des chiffres qu’on fait remonter les enseignants ». « Un agenda chargé » empêcherait l’inspectrice de recevoir les parents d’élèves.