Un stage à la sécurité a été proposé par Suez (ex-Lyonnaise des eaux) à la station d’épuration du Mesnil-Amelot, vendredi 16 juin. Les salariés de l’entreprise de traitement et de distribution de l’eau ont été formés aux règles de prévention des accidents.
Le maire du Mesnil-Amelot, Alain Aubry, a visité les différents ateliers proposés et a qualifié l’initiative « d’indispensable pour éviter les accidents ».
Soixante-cinq agents de terrain de Suez Nord Ile-de-France ont d’abord reçu, avec des simulateurs de conduite, une instruction sur la sécurité routière et sur l’éco-conduite pour un usage du véhicule respectueux de l’environnement. « Nous avons prévu également le jeu des dix erreurs ; des objets ont été mal placés ou mal disposés dans la voiture : une pioche non attachée, des médicaments sur le tableau de bord… Les participants doivent les retrouver » indique Laura Dennequin, chargée de communication chez Suez.
Sur le stand d’à côté, un spécialiste de la posture a dispensé les bons gestes pour soulever des charges lourdes. Il explique : « Il faut se rapprocher du centre de gravité, se baisser sur ses jambes, fixer la colonne vertébrale, assurer ses prises, lever en utilisant ses jambes, garder les bras tendus, le dos bien droit et porter le plus près possible du corps. Les mouvements de la manutention ressemblent à ceux d’un haltérophile ». Un ostéopathe est même intervenu pour soulager quelques petites douleurs du dos.
Sur un autre stand, les risques liés à la manipulation et au stockage des produits chimiques ont été détaillés. Une intervenante a également présenté les dangers des plaques d’égout.
Gilles Boulanger, le directeur de Suez Eau Région Paris Seine Ouest, a rappelé l’intérêt essentiel de la journée sécurité : « Sur les dix-huit décès au travail que comptent l’entreprise dans le monde pour l’an dernier, onze ont eu lieu à cause du non-respect des gestes « qui sauvent ». La sécurité et la santé des salariés ainsi que des clients est un enjeu majeur ».
La station d’épuration du Mesnil-Amelot a été mise aux normes en 2010, pour un coût de trois millions d’euros.