Rodrigue Kokouendo, candidat de La République en marche (REM), a tenu son deuxième meeting, mercredi 31 mai, salle Berny, à Villeparisis, après Dammartin-en-Goële.
D’emblée, le candidat, 43 ans et cadre à la BNP, a botté en touche le dossier des affaires qui fâchent : « Sachez que je n’ai pas de fortune personnelle, pas de compte bancaire dans un paradis fiscal, pas l’ambition d’en avoir non plus. Je suis seulement heureux propriétaire à crédit de mon pavillon à Villeparisis ».
Rodrigue Kokouendo est membre de la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) et fait partie du conseil d’administration du collège Gérard-Philippe. Il a milité pendant douze ans au PS avant de le quitter en septembre 2016 pour rejoindre le mouvement d’Emmanuel Macron. « Je ne suis pas un professionnel de la politique. Je mène de front vie familiale, vie professionnelle et engagement politique » martèle-t-il.
« Un député, c’est une personne qui vit comme les autres, mais qui s’engage pour les autres. Il doit surtout assurer le lien entre la nation et la population. Notre circonscription est une terre d’avenir. Elle doit avoir sa place dans la France moderne d’aujourd’hui. Je m’engage surtout à œuvrer aux priorités de nos cantons et de nos communes » a-t-il renchéri.
Parmi ses priorités figurent le développement et l’amélioration des transports « pour favoriser le lien entre [nos] pôles de santé », l’emploi, les écoles et les centres de formation : « Je soutiendrai la construction d’un nouveau collège et d’un lycée sur Villeparisis car les structures existantes arrivent à saturation ».
De même, il luttera contre la désertification médicale, donnera plus de moyens au centre hospitalier de Marne-la-Vallée, à Jossigny. « Je serai à l’écoute de la population et des élus locaux, accompagnerai les communes dans leurs projets structurants, tout en respectant et préservant nos espaces ruraux et notre cadre de vie » a-t-il également affirmé.
n’est pas un département poubelle »
« Je me battrai avec les élus régionaux et départementaux pour un meilleur équilibrage de la gestion des déchets en Ile-de-France, ceci afin d’éviter que la seule Seine-et-Marne prenne en charge les dépôts des autres départements » poursuit-il au sujet de l’environnement. Il indique que le département, en cinq ans, a reçu 27 millions de tonnes de déchets de chantier inertes, sur les 34 millions produits en Ile-de-France. De même, selon lui, le chantier du Grand Paris « ajoutera 43 millions de tonnes à traiter par an ».
Sa suppléante, Catherine Tisserand, 59 ans, inspectrice des finances publiques, a été élue conseillère municipale à Lagny-sur-Marne, de 2008 à 2014. Elle s’implique dans une association de proximité qui crée du lien social entre les jeunes de quartiers prioritaires et la population active dans le bassin d’emploi proche de ces quartiers. « C’est pourquoi, j’ai été vite attirée par le mouvement En Marche qui cherche à fédérer toutes les énergies. Ce mouvement a créé en moi une résonance particulière en composant au niveau national ce que j’ai vécu au niveau municipal, quand je m’occupais des conseils de quartier. La raison de ma place aux côtés de Rodrigue découle de la complémentarité et je pense pouvoir être un relais local et de proximité pour sa mission » a-t-elle expliqué.
Le prochain meeting de Rodrigue Kokouendo aura lieu jeudi 8 juin à 20 h 30, à Lagny-sur-Marne (salle du Totem, dans les hauts de Lagny).
https://www.lesechos.fr/industrie-services/immobilier-btp/030497622430-le-gouvernement-veut-assouplir-lobligation-du-quota-de-25-dhlm-2108308.php
La Direction de l’Habitat du Ministère de la Cohésion des Territoires a lancé le 11 août une consultation sur un éventuel assouplissement du quota de 25% d’HLM, les Elus, les associations et les professionnels concernés ont jusqu’au 10 septembre pour faire part de leur propositions.
Dans ce cadre, je propose que le nombre de logements situés en zone de Plan d’Exposition aux Bruits des aéroports ne soient pas comptabilisées dans le calcul du quota.
Dans ces zones sous PEB les constructions nouvelles sont interdites, cela a pour effet de devoir concentrer le taux d’HLM en limite de la zone sur les communes concernées et ne favorise pas ainsi la recherche de mixité urbaine.