Les associations du secteur ont accueilli les visiteurs intéressés par le monde associatif lors de la journée du bénévolat qui a eu lieu samedi 20 mai à la salle des fêtes de Meaux.
Trente-deux associations venant d’un peu partout dans la Seine-et-Marne ont exposé leurs activités à l’occasion de la journée du bénévolat. « La journée du 20 mai est axée sur le thème du numérique pour permettre aux associations en recherche de bénévoles de se faire connaître. « , indique Nordine Terbaoui, coordinateur des projets sociaux et associatifs de la ville de Meaux, chargé d’organiser l’événement. L’idée est de toucher de plus en plus de volontaires potentiels. Ainsi, lors de la dernière édition de la journée du bénévolat le 8 avril, c’est 109 nouveaux inscrits qui ont rejoint le monde associatif à la suite de la visite du salon.
Nordine Terbaoui poursuit : « Il existe des réservoirs méconnus de volontaires car les gens ne savent pas comment proposer leurs services. Ici, on veut fédérer et rassembler toutes les forces des bénévoles… Il n’y a pas un profil type. On pense d’emblée que ce sont des retraités mais c’est tout un chacun qui peut s’inscrire dans la vie de son quartier, sa ville, dans une structure de proximité. Le bénévolat, c’est aussi parler de la situation de son quartier et en informer la municipalité. C’est avant tout un échange ».
Au détour des allées du salon, les visiteurs pouvaient croiser le stand de l’association Trait d’union 77. L’association accompagne et informe les familles des détenus du centre pénitencier de Chauconin-Neufmontiers. Les soixante bénévoles mènent également des « actions sociales et culturelles vers les personnes privées de liberté ». Ils aident aussi au « maintien des liens familiaux et à l’accompagnement des enfants des détenus ». Dernièrement, Trait d’union 77 a ajouté une corde à son arc et apporte désormais un soutien et un « accompagnement aux détenus volontaires au retour à l’emploi ».
Samedi, les curieux auront aussi remarqué, dans le fond de la salle, un groupe qui triait des bouchons. Les bénévoles de l’association de Daniel Bonnerave séparaient les papiers du plastique des bouchons alimentaires et de sécurité. En effet, le plastique va être recyclé. La réutilisation de celui-ci permet le financement de fauteuils pour personnes à mobilité réduite ainsi que la formation de chiens guides d’aveugles et Handi’chiens. « Un fauteuil coûte à peu près 10 000 euros et la tonne de bouchons en rapporte 235. Il faut 45 tonnes de bouchons pour produire un fauteuil », indique Daniel Bonnerave.