Jardins familiaux : Dix terrains de 50 m² ont été présentés, samedi 20 mai, derrière la ferme de Laurençon à Conches-sur-Gondoire. Les familles pourront s’adonner à leur passion pour le jardinage.
Il a fallu d’abord dessoucher et défricher le terrain arboré. « La terre est bonne » précise Olivier Paupe, l’adjoint au maire chargé des espaces verts. Pour 150 euros l’année, les villageois pourront cultiver les fruits et les légumes dans leur jardin familial. « Nous nous sommes même arrangés pour que les voisins ou les amis soient l’un à côté de l’autre pour pouvoir discuter » explique l’élu. Un abri de jardin en bois a même été monté à l’ombre d’un tilleul. Un plan a été distribué à chaque locataire qui leur indique leur parcelle. D’ici quelques semaines, feuilles de salade, fleurs de tomates ou de courgettes verront le jour.
Le maire, Frédéric Nion, indique : « Nous avons attendu la fin des saints de glace pour inaugurer les jardins familiaux. Nous installerons prochainement une arrivée d’eau et un compteur électrique. Leur utilisation fera partie des charges de la commune et sera à la discrétion des locataires, mais nous faisons confiance à leur civisme ». Un bac à compostage est disponible au Sietrem, le syndicat de traitement des déchets ménagers.
Adia et Jean-Pierre sont venus faire des repérages dans l’espace qui leur a été attribué. Le couple qui s’est mis à planter le jour-même a dressé sa liste : pommes de terre, courgette, salade, tomates… « Nous avons déjà un potager dans notre jardin mais il ne suffit plus » confient-ils. Marie-Pierre est membre d’une Amap, association pour le maintien d’une agriculture paysanne. Elle aime « tout ce qui est bio » et souhaite pouvoir faire pousser des coloquintes, espèce de cucurbitacée décorative, des radis, des oignons, des carottes…
Les jardins familiaux étaient une promesse de campagne du maire. « On était parti sur un terrain situé avenue du Châtelet, mais les analyses du sol ont déterminé qu’il était difficilement cultivable à cause du remblai » raconte l’édile. L’aménagement de la parcelle a coûté 15 000 euros à la commune. Celle-ci récupérera son investissement d’ici 10 ou 12 ans. Le terrain voisin, en veille foncière, pourra aussi être transformé en jardin partagé.