Aux serres municipales, c’est un joli cadeau fleuri que les 85 employés des espaces verts de Meaux ont offert au public durant le week-end du 13 au 14 mai . Ils ont mis sur pied les stands dont certains étaient sur le thème de l’eau.
Les serres municipales ont ouvert au public pour l’événement qui a lieu chaque année, depuis plus de vingt ans. Jean-François Copé, le maire, a déambulé comme un visiteur, samedi en début d’après-midi, dans les allées et serres à la rencontre du personnel communal et du public nombreux.
Pascal Paris-Boé, directeur des espaces verts de la ville, déclare : « Les employés des espaces verts se sont fortement investis pour présenter leur travail, expliquer leurs techniques, imaginer et créer les stands proposés au public. Ce week-end, tout le monde repart avec une plante. Les enfants bénéficient de la ferme pédagogique : nous avons eu trois naissances de chevreaux ces derniers jours à la ferme et on peut assister au nourrissage ».
Il ajoute : « Cette année, nous avons voulu mettre l’accent sur le thème de l’eau pour sensibiliser le public sur l’importance et la fragilité de l’élément. Un stand fait connaître le cycle de l’eau… La culture du riz et ses nombreuses variétés sont entre autre présentées ».
Des traitements bio
L’écologie n’est pas en reste puisque Philippe Boutes, responsable de la ferme pédagogique, avait installé un stand d’objets recyclés. Il explique : « Nous gérons 150 hectares d’espaces verts dans la ville et autant pour le parc du Pâtis. Meaux est détentrice de quatre fleurs au niveau national des villes fleuries. Les critères passent par la propreté de la ville, le ravalement, le mobilier urbain et bien-sûr le fleurissement. Pour le désherbage, aucun produit chimique n’est utilisé car nous brûlons les mauvaises herbes, mais il faut trois ans pour les éliminer toutes ainsi. Nous semons par contre du gazon au pied des arbres, évitant ainsi le désherbage ».
Marion sensibilisait les visiteurs à la protection biologique intégrée (PBI) : « Ça consiste à utiliser des bactéries en les pulvérisant sur les plantes et à introduire des insectes qui vont dévorer ceux nocifs à la flore. Elle est revenue, par exemple, sur la pyrale du buis qui fait d’énormes dégâts. L’arbuste est traité par la bactérie « Bacillus Thuringensis ». (Voir notre précédent article ici)