A l’issue de ce 2e tour des présidentielles, la défaite de l’extrême droite est un soulagement, mais l’élection d’Emmanuel Macron n’est pas pour autant une victoire.
Dans notre département , Emmanuel Macron a recueilli 68,36% des voix et l’extrême droite 36,14. L’abstention représente 25,88% des votants auquel il faut ajouter 8%de votes blancs et nuls.
Le choix d’Emmanuel Macron n’a manifestement pas été un vote d’adhésion, mais un moyen de barrer la route au Front National. Les priorités du futur président de la République sont extrêmement graves et ne feront que creuser les inégalités, aggraver la misère et menacer la démocratie: casse du droit du travail, des services publics, baisse de l’Impôt sur la Fortune, recours aux ordonnances…
Face à cela, les élections législatives des 11 et 18 juin prennent toute leur importance. Notre objectif est clair, gagner une majorité parlementaire contre les forces de la finance et de l’extrême droite pour permettre à toutes les forces de gauche engagées dans la bataille, dont le parti communiste français, d’être représentées pour être utiles aux citoyens de notre pays.
Faisons entrer à l’Assemblée nationale, des députés qui défendront les droits des salariés et auront à cœur de de promouvoir un autre projet de société.
En ce qui concerne notre département, nous souhaitons apporter quelques précisions. Depuis des semaines nous travaillons dans toutes les circonscriptions, au rassemblement avec l’ensemble des forces de gauche (FI, EELV, Nouvelle donne, Ps Hamoniste, Ensemble) afin de concrétiser des candidatures unitaires. Nous pensons que la meilleure chance de victoire est l’unité maximale de ces forces, tout en respectant leurs différences.
Cette proposition de rassemblement, même quand elle était acceptée localement a été refusée au niveau national par les représentants de France insoumise.
Nous avons voté et fait voter Jean Luc Mélenchon pour ouvrir la voie à un nouvel espoir, contribuer à porter une dynamique autour de fortes valeurs humaines, sociales et environnementales.
Nous nous sommes engagés pour la réussite de cette campagne en faisant le choix de garder notre liberté d’action et d’expression. Des discussions sont toujours en cours dans le département pour des candidatures communes avec les autres forces de gauche, nous y travaillerons jusqu’au bout. «Avec tous les élus PCF /Front de Gauche du département (Sénateur, Conseillers départementaux, maires) j’ai apporté mon parrainage à Jean-Luc Mélenchon. Parce que je ne me résous pas à la dispersion des forces de gauche, je continuerai d’œuvrer au rassemblement car je ne désespère pas qu’un accord puisse être trouvé avant le dépôt officiel des candidatures le 19 mai. »
Sylvie Fuchs, secrétaire départementale de Seine-et-Marne, conseillère régionale IDF du groupe Front de gauche