Les élus ont débattu, mercredi 10 mai, du choix des lieux d’implantation du futur groupe scolaire et du collège de Villeparisis Les dix élus d’opposition ont reproché au maire « son revirement par rapport au projet initial ».
La municipalité a décidé d’acquérir quatre terrains pour y implanter un collège et un groupe scolaire. Ainsi, elle envisage l’achat d’un terrain près du gymnase des Petits-Marais pour ériger le collège. Elle voudrait également acquérir un nouveau terrain près de la gare pour y construire l’école, renonçant ainsi au parking de l’ancien supermarché Leclerc, comme initialement prévu. Un budget de 5,4 millions d’euros est déjà programmé pour financer ces opérations.
« Pour le collège, il y a deux hypothèses : un terrain de 12 000 m² à l’angle de la rue de Berny, qui nous semble le plus approprié, et un autre situé de part et d’autre de la piscine » indique le maire.
« Pourquoi y a-t-il besoin d’un collège supplémentaire à Villeparisis ? » interroge Claude Sicre de Fontbrune, élu d’opposition (UDI). « Ce troisième collège sera utilisé au deux-tiers ou au trois-quart par des élèves villeparisiens, les autres venant de Villevaudé et du Pin » répond Hervé Touguet. Selon une analyse réalisée par le Département, il est prévu une augmentation de 300 élèves dans les trois prochaines années.
Une école de douze classes devait voir le jour à la place du parking de l’ancienne station-service, en face de l’ancien magasin Leclerc situé dans le quartier du marché et de la gare.
Or le site nécessite une dépollution et des fondations spéciales (à cause du gypse), ce qui génère un surcoût de 1,4 million d’euros. « Déplacer l’école réglerait ces problèmes, éviterait le casse-tête du stationnement, ainsi que la densité du trafic à proximité de la gare » justifie Hervé Touguet. La ville aurait l’opportunité d’acquérir quatre parcelles implantées avenue du Général-de-Gaulle, d’une superficie totale de 2 900 m², pour un montant de 1 316 500 euros. Le maire ajoute que « l’achat sera toutefois conditionné aux résultats d’une étude des sols ».
Les élus d’opposition se sont vivement étonnés du « subit revirement du maire », d’autant que le projet initial avait recueilli leur approbation. « Il est important d’avancer l’école sur un terrain sain. De toute façon, la Ville reste toujours propriétaire du parking qui rend service à la population. De plus, il constitue une réserve foncière non négligeable pour l’avenir » renchérit le maire.
Christine Ginguené (PCF) a réagi : « Je vous demande de nous fournir des devis et des études qui précisent les chiffres parce que le changement de lieu va encore retarder la construction de la nouvelle école et pénaliser les familles jusqu’à, probablement, la veille des prochaines élections municipales. C’est regrettable pour les enfants ».
Le maire a objecté : « Il aurait peut-être été plus simple de la construire, à l’origine, sur le terrain communal situé à l’angle des avenues Lavoisier et Eugène-Varlin. Si on l’avait créée à cet endroit-là, je suppose que l’on n’aurait pas les problématiques que l’on connaît aujourd’hui. A l’époque, vous avez préféré, vous et vos amis, céder le terrain à un promoteur pour y construire des logements ».
Gilles Loubignac (PS) a rappelé que « la commune était tenue, à l’époque, de respecter les 20 % de logements sociaux ».
Et Franck Rolland, élu écologiste d’opposition, rappelant l’intérêt des enfants a voté pour !!! Pourquoi ne le dites vous pas ????
le PC n’est pas contre mais s’abstient. !
Les socialistes ont effectivement bien voté contre l’achat d’un terrain pour implanter une école ; drôle de sens de l’intérêt général.