C’est sous un ciel couvert que le maire, Régis Sarazin, a présidé, lundi 8 mai, les cérémonies pour l’anniversaire du 8 mai 1945 et de la fin de la deuxième Guerre Mondiale.
Une vingtaine de musiciens de la fanfare de l’harmonie municipale de Meaux, sous la direction et la baguette de Jean-Denis Quinchon, avait fait le déplacement.
Régis Sarazin, le maire, a, comme le veut le protocole, lu la déclaration du secrétaire d’Etat aux anciens combattants puis s’est adressé au public nanteuillais : « Par notre présence, nous rendons hommage à tous ceux qui ont permis la victoire contre le nazisme… Il faut sans relâche répéter que cette célébration n’est pas uniquement tournée vers l’histoire mais aussi vers notre présent et notre avenir… Les derniers mois nous ont montré combien nous devons rester prudents face à la montée irrésistible du fascisme et de la barbarie… A nous de construire un monde meilleur, de fraternité en ayant pleinement tiré les leçons de l’histoire… »
Des gerbes de fleurs ont été déposées devant le monument aux morts par les représentants des associations des anciens combattants et de la municipalité.
Les enfants, sous la direction de leur professeur de musique, Lyonnel Diaz, ont alors entamé l’hymne national et le Chant des partisans. Deux écoliers ont lu un discours rédigé par l’Union nationale des combattants et qui faisait référence à la résistance de la démocratie. La fanfare a joué la Marseillaise, reprise en chœur par le public.
Le maire a souligné la participation des élèves des écoles Oblin et François-de-Tessan. Il était accompagné de Jean-François Parigi et Martine Bulot, respectivement premier vice-président et vice-présidente du Conseil départemental de Seine-et-Marne, de plusieurs élus de la commune, des représentants de l’amicale des anciens combattants, de la Fédération nationale des anciens combattants (Fnaca) ainsi que des porte-drapeaux.