La municipalité, l’entente des anciens combattants, les sapeurs-pompiers, se sont rassemblés au cimetière de Mitry-le-Neuf, devant le monument aux morts, lundi 8 mai à 9 h 45, pour commémorer la fin de la seconde Guerre Mondiale en Europe.
Le dépôts de gerbes effectué par Marianne Margaté, 1er adjoint au maire, et par le représentant de l’entente des anciens combattants, a été suivi par un appel aux morts pour la France et une minute de silence. Le cortège s’est ensuite dirigé vers les différents monuments aux morts de la ville, pour honorer ceux qui ont donné leur vie pour la liberté.
Plusieurs faits d’armes ont été évoqués, tout au long de la cérémonie, par les élus et les personnalités ou par des habitants ayant connu la douloureuse période. Jean, mitryen et ancien combattant de la guerre d’Algérie, n’avait que 11 ans à l’époque et il se souvient de l’arrivée des Américains : « Les américains sont passés par le souterrain de la gare SNCF pour prendre en tenaille les Allemands qui fuyaient en empruntant les quelques vélos qui gisaient çà et là, abandonnés par leurs propriétaires. Il y a eu des morts, les Allemands se cachaient dans les fossés et tiraient sur les chars américains. C’est là que mon copain Mercier a pris une balle en pleine tête ».
Le maire, Charlotte Blandiot-Faride, a rappelé : « Le 8 mai 1945 est aussi la date du début des massacres de Sétif et Kherrata, qui sont des répressions sanglantes des manifestations nationalistes pacifiques survenues en 1945 dans le département de Constantine en Algérie, durant la période coloniale française. Il s’agissait de manifestations qui visaient à réclamer l’indépendance du pays comme préalablement prévu par les Français ainsi que la libération du chef du Parti populaire algérien ( PPA) Messali Hadj ».