A l’appel des anciens combattants et de la municipalité de Vaires-sur-Marne, les Vairois sont venus nombreux célébrer, lundi 8 mai, l’anniversaire de la victoire.
La cérémonie s’est déroulée avec les élus, le conseil municipal d’enfants et des jeunes, des représentants de la police municipale et du corps des sapeurs-pompiers du centre de secours de Vaires. Elle était accompagnée par les musiciens de la Musique de la garde impériale de Vaires, qui ont interprété l’hymne national et le chant des partisans.
Francis Lefèbvre, président du comité d’entente des anciens combattants, a donné lecture du message de l’UFAC (Union française des associations de combattants et victimes de guerre) et Yohann Desfoux, conseiller municipal, lui a succédé pour celui de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat aux anciens combattants.
Les élus du conseil municipal d’enfants ont visité l’exposition sur la déportation dans les camps nazis [Ndlr : Centre des arts et loisirs, jusqu’au mercredi 10 mai]. « Nous avons été choqués de voir la cruauté de l’homme envers l’homme. Nous nous sommes alors posé une question : pourquoi la guerre ? » Le conseil municipal des jeunes, pour sa part, a choisi de lire quelques vers de Louis Aragon écrits en 1942 (Pour mes amis morts en mai).
Dans son allocution, Jean-Pierre Noyelles, maire de Vaires, a rappelé que 2017 voyait le 75e anniversaire de l’opération Torch, nom de code donné au débarquement des troupes alliées en Afrique du Nord. « On a trop tendance à oublier ces Français, non métropolitains, qui ont permis de libérer notre pays. Cette opération marqua un tournant dans le conflit et permit de préparer le futur débarquement en Europe » a-t-il souligné. « Bombardée, Vaires a payé un lourd tribut à la Libération. Nous étions dans une ville détruite, mais libérée, fière de ses soldats, comme Roger Sauvage, et de ses résistants, comme Marie Jorand. Le 8 mai 1945 ne marque pas seulement la fin de la guerre. Cette date symbolise aussi le début d’une nouvelle ère : la création de l’ONU, la décolonisation, la guerre froide, la construction européenne. Cette union, créée sur les ruines fumantes de notre continent, a maintenu la paix » a renchéri le maire.
L’assemblée s’est ensuite rendue devant la stèle érigée dans le petit square du-8-mai-1945 puis devant celle de la gare SNCF, où des gerbes ont également été déposées en hommage aux 69 cheminots, victimes civiles et militaires. Leurs noms ont été solennellement énumérés par Isabelle Dubareau, chef de la gare de Vaires-Torcy.