Des associations de reconstitution de la Grande Guerre se sont retrouvées, samedi 29 et dimanche 30 avril, sur l’esplanade du musée de la Grande Guerre à Meaux pour partager une page de l’histoire avec les visiteurs.
Ils sont venus nombreux, pendants deux jours, en famille ou entre amis, pour découvrir ou revivre la vie des soldats de la guerre 14-18.
« C’est la quatrième année que nous accueillons des associations avec près de 100 reconstitueurs. Cette année, nous avons des nouveautés, avec des colombophiles qui font des démonstrations de courses de pigeons voyageurs, et aussi avec l’association des cerfs-volants soissonais qui expose des reproductions d’époque » explique Jean-Christophe Ponot, président de la société des amis du musée de la Grande Guerre.
Les visiteurs pouvaient poser des questions aux « soldats » ou « infirmières » de France, d’Angleterre ou encore d’Ecosse, sur les tenues, les armes ou les véhicules exposés.
Le jeune Gwendal, qui aura 11 ans la semaine prochaine, est le plus jeune reconstitueur du week-end. « J’ai commencé à 7 ans et ma grand-mère me fabrique mes costumes » explique-t-il fièrement. « Il ne faut pas oublier l’histoire et ça me fait plaisir d’y contribuer ». Intarissable, il demande : « Connaissez-vous Vaillant, le dernier pigeon voyageur ? Je vais vous le montrer, il a été empaillé après sa mort et est ici aujourd’hui. »
Dimanche, une reconstitution de bataille a impressionné les visiteurs, des plus grands aux plus petits. « Bouchez-vous les oreilles ! » conseillaient les parents aux enfants avant le tir des canons. Puis la charge et le son si particulier de la cornemuse ont retenti. Certains enfants inquiets demandaient : « Ils ont des gilets pare-balles ? ». Rassurés par leur entourage, ils ont apprécié le spectacle. « N’oubliez jamais que c’était le quotidien des hommes et des femmes de 1914 à 1918 » précise Christine, venue avec sa famille.