L’institut des métiers et de l’artisanat (IMA) Seine-et-Marne a ouvert ses portes, vendredi 21 avril, pour faire découvrir les formations proposées. Les visiteurs ont pu découvrir, lors d’une session nocturne, différents débouchés professionnels regroupés sur cinq pôles d’activités : l’alimentation, l’électricité-électrotechnique, la maintenance automobile, la beauté et le commerce.
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Les sculptures au chocolat ou au sucre, les gâteaux et les viennoiseries présentés lors des portes ouvertes avaient de quoi donner envie aux jeunes dans leur recherche d’un métier et même susciter des vocations parmi les visiteurs.
Le pôle alimentation concerne les métiers de la boucherie, de la boulangerie et de la pâtisserie. Les formations vont du CAP au Brevet-Maîtrise. Les apprentis acquièrent les différentes techniques de leur futur métier. Damien prépare un bac-pro en pâtisserie. Il explique : « J’ai appris a faire du sucre étiré qui servira à décorer les gâteaux ». Le jeune pâtissier utilisait un chalumeau pour faire fondre le sucre qui devenait une pâte souple et brillante, quasiment nacrée, sous ses doigts.
Dans une salle à côté, Kévin, de Mitry-Mory, montrait comment faire un jarret en désossant le tibia d’un bœuf. Le geste était précis et l’apprenti ne semblait pas impressionné par la foule de curieux autour de lui.
« Le secteur des métiers de bouche est particulièrement demandé depuis plusieurs d’années » indique Romuald Carré, le directeur du CFA77-CMA77. Il faut dire que les différentes émissions télé de cuisine ou de pâtisserie ont popularisé les métiers.
L’IMA dispose aussi d’un pôle mécanique automobile, d’un pôle électricité avec des formations du CAP au BTS. En ce qui concerne le pôle beauté, les apprentis se forment à la coiffure et à l’esthétique, du CAP au brevet de maîtrise.
Les formations sont ouvertes à tous types de public. Les DIMA (Dispositif d’initiation aux métiers de l’alternance) s’adressent aux jeunes de moins de 16 ans. « Ils sont pendant un an dans l’institut pour découvrir les métiers de l’artisanat afin de valider leur orientation professionnelle » précise Romuald Carré. Le TEPE (Titre d’entrepreneur de la petite entreprise) est également développé en collaboration avec la CNAM (Centre national des arts et métiers) pour donner, lors d’une formation d’un an, les compétences aux salariés pour développer, créer ou reprendre une entreprise artisanale.
La semaine des apprentis, qui sont salariés, est partagée entre le centre de formation et le travail chez un artisan ou un professionnel. En effet, la condition pour s’inscrire dans un CFA est de signer un contrat d’apprentissage avec un employeur. Des collaborateurs du centre d’aide à la décision sont chargés de faciliter l’entrée en apprentissage. « Les formations débutent la première semaine de septembre et nous pouvons accepter les contrats jusqu’au 31 décembre » précise le directeur du centre.
Les formulaires dématérialisés sont disponibles sur le site internet de la chambre des métiers.
Le nombre des inscriptions traduit généralement la bonne santé des secteurs d’activités. « Si les entreprises sont confrontées à des difficultés économiques, elles n’auront pas les moyens ou le temps pour se consacrer à la formation des apprentis » justifie le directeur .
Depuis la rentrée 2016, le nombre des inscrits affiche une tendance à la hausse.
IMA – chambre de métiers et de l’artisanat
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