Lydie Wallez, la tête de liste du Pin, Ensemble et autrement, a présenté hier soir, vendredi 3 mars, son programme devant une soixantaine de Pinois réunis dans la salle polyvalente. C’était la dernière réunion publique avant le premier tour de scrutin, dimanche 5 mars.
« Notre équipe est la même qu’en 2013 et trois d’entre nous ont été élus dans le groupe minoritaire. Nous connaissons bien les sujets et pouvons donc les évoquer aisément » a prévenu Lydie Wallez.
Patrick Paturot, pressenti pour être premier adjoint aux finances, veut « garantir une gestion rigoureuse et transparente des comptes ». Il n’y aura pas d’augmentation d’impôts dans les trois années à venir. La taxe d’habitation restera à 18,40 %, le bâti à 18,23 % et non bâti à 74,09 %. Un bilan financier du contrat triennal de voirie sera établi pour la place des fêtes, les rues d’Enfer et de Verdun. Des subventions seront sollicitées pour les projets d’enfouissement des réseaux et la vidéosurveillance. Patrick Paturot entend maîtriser la masse salariale qui a connu une hausse de 17 % depuis 2014. L’excédent 2016 de 874 000 euros et le prêt de 800 000 euros contracté la même année, financeront les investissements.
« Nous étudierons l’installation de caméras de surveillance aux endroits stratégiques du village ». La surveillance sera assurée par une société de gardiennage et des rencontres auront lieu avec le commissariat de Chelles. « Nous reverrons également le dispositif voisins-vigilants pour le rendre opérationnel » enchaîne Nuno Ribeiro.
« L’essor démographique du village nous oblige à ouvrir une 8e classe pour la rentrée. Elle se fera en concertation avec l’équipe enseignante et les parents d’élèves » indique Loïc Brunet. En attendant un agrandissement de l’école Etienne-Martin (170 élèves), la bibliothèque pourrait être aménagée en salle de classe. Les TAP (Temps d’activités périscolaires) seront poursuivis gratuitement et de nouveaux jeux installés dans la cours de l’école. « Nous prévoyons d’augmenter le budget alloué à l’école et d’installer des tableaux numériques dans les classes » a-t-il conclu.
L’équipe soutiendra la crèche familiale cantonale de Villeparisis et le projet d’un RAM (Relais d’assistantes maternelles) avec le concours de l’interco.
« Nous voulons pérenniser les protections de notre Plan local d’urbanisme pour que les terrains qui nous entourent ne soient pas la cible des promoteurs » indique Nuno Ribeiro. Sur les 670 hectares du village, 80 % sont des espaces verts. La population augmentera de 14 %, soit environ 200 habitants, avec les nouveaux arrivants du lotissement Kaufmann et Broad. Le projet initial prévoyait 51 logements, au lieu des 81 qui vont finalement être livrés. « Au problème de circulation (150 nouveaux véhicules), s’ajoutera celui du stationnement avec une place de parking par logement » renchérit Jean-François Page.
Sont également prévus la rénovation du complexe Nicole-Paris, l’enfouissement des réseaux aériens, le réaménagement du chemin du cimetière, un terrain de pétanque et une voie douce reliant le village au centre équestre francilien et au collège Maria-Callas, à Courtry.
Au niveau interco, la commune tient à garder sa compétence urbanisme.
En remplacement de la ligne D, peu fréquentée, l’équipe soutiendra le projet d’une ligne de bus desservant Chelles-Lagny afin de rejoindre l’hôpital de Jossigny. « Nous réaliserons les travaux listés par le Syndicat des transports du bassins chellois (STBC) pour améliorer la fluidité des passages de bus. Il faut aussi réactiver le comité des usagers pour renouer le dialogue entre la municipalité et le transporteur » annonce Lydie Wallez qui a aussi rappelé le projet d’arrêt de la ligne 19 (Seine-et-Marne Express) au Pin.
Un espace pour les jeunes est prévu et des séjours leur seront proposés. Un service civique sera institué leur permettant d’obtenir, entre autre, une participation au permis de conduire. Le conseil municipal des enfants sera maintenu. Pour les anciens, sorties et spectacles, voyages, livraison du colis de Noël, « et des bons d’achat utilisables chez nos commerçants » complète Catherine Lagnes.
L’équipe réfléchit à la création d’un pôle santé qui, selon Patrick Paturot « aurait pu être négocié avec le lotisseur Kaufmann et Broad », et à une mutuelle communale pour favoriser l’accès aux soins des plus démunis (étudiants, retraités).