Le maire de Vinantes, Denis Pisowicz, est décédé ce matin, vendredi 10 février, à l’hôpital de Montfermeil (Seine-Saint-Denis).
L’annonce de la disparition de l’édile s’est rapidement propagée dans tout le village et alentours. « Il était parti se reposer à Bordeaux avec sa femme, Christiane. Mercredi, ils sont rentrés en urgence. Le Samu est venu le chercher et il a dû être transporté d’urgence à l’hôpital » raconte un proche. « Nous savions qu’il avait un cancer. Tout est allé si vite » poursuit une habitante du village, visiblement affectée.
Le maire de Nantouillet, commune voisine, Yannick Urbaniak, ami de Denis Pisowicz, est sous le choc et confiait cet après-midi : « Il était plus qu’un collègue, nous étions de proches amis ». Les deux élus se sont vus la semaine dernière avant le départ en vacances de Denis Pisowicz.
Jean-Claude Geniès, maire de Gressy-en-France, qui l’avait vu pour la dernière fois il y a deux semaines à l’occasion d’une réunion de la CCPMF (communauté de communes Plaines et monts de France), décrit un homme « discret et chaleureux ».
Bernard Corneille, maire d’Othis et conseiller départemental, déclare : « Denis m’a envoyé ses vœux le mois dernier pour la nouvelle année. Il était toujours prévenant, respectueux des autres et il avait à chaque fois un mot agréable. C’était une bonne personne ».
Tous, élus, habitants de la région et, surtout, le village qu’il a administré depuis 2008 après avoir succédé à Charles Pelletier, sont abattus par la nouvelle. La maladie qui avait été diagnostiquée il y a quelques mois aura eu le dessus.
Denis avait 58 ans et était ce que chacun s’accorde à dire « un bon maire ». Il faisait tout pour sa commune, s’impliquait toujours et donnait le maximum pour que tout fonctionne correctement.
En deux mandats, il a accompli une réelle rénovation du village : de la construction de la médiathèque et l’agrandissement de l’école à la voirie, l’enfouissement des réseaux, l’édification de l’atelier communal…
Il restera celui qui a transformé Vinantes, particulièrement dans le domaine de la culture. D’ailleurs, la médiathèque départementale cite régulièrement le village en exemple.
Denis Pisowicz, père de deux enfants et grand-père de trois petits enfants, aurait dû être à la retraite dans deux ans. Il occupait le poste de chef de projet chez Panhard, à Marolles-en-Hurepoix.
Ce soir, ceux qui l’ont côtoyé le pleurent et les plus proches disent : « Ces derniers temps, on voyait qu’il n’allait pas bien. On lui disait de s’accrocher… On ne réalise pas qu’il n’est plus là ».
Magjournal s’associe à la peine de ses proches.
La date des obsèques n’a pas encore été fixée. Le jour et l’heure seront annoncés dans Magjournal et sur le site de la mairie.