Othis ne manque pas de projets et les a inscrits au budget, comme la maison de santé qui arrivera dans l’année. Le maire, Bernard Corneille, a annoncé les futures réalisations lors de la cérémonie des vœux, vendredi 27 janvier, « malgré un contexte difficile ».
La ville, comme dit le maire, continue d’avancer contre vents et marées. L’élu a annoncé son projet phare, « s’il fallait en choisir un », la réalisation de la maison de santé qui sera implantée à l’entrée de ville. Elle regroupera les kinésithérapeutes, initiateurs du projet, des infirmières et des médecins généralistes, et ouvrira dans le courant de l’année.
« Ce sera également la poursuite de la liaison douce, depuis le gymnase d’entrée de ville jusqu’à la limite du territoire de Dammartin, à quelques mètres du lycée » a complété le maire.
L’aménagement du carrefour du calvaire d’Orcheux, le déplacement des services techniques rue Mauricia-Coquiot et la construction d’un hangar, la poursuite des travaux d’accessibilité, la vidéo-protection, les installations sportives, l’extension du club house au parc des sports de Beaumarchais, les travaux d’été dans les écoles… tout a été budgeté, « malgré la succession d’événements qui pénalisent fortement les finances de la commune ». Bernard Corneille souligne : « Au total, plus d’1,5 million d’euros se sont envolés, entre la contribution au FSRIF (Fonds de solidarité des communes de la région Ile-de-France), la baisse des dotations de l’Etat, les pénalités pour manque de logements sociaux et l’évolution des transferts de compétences entre l’intercommunalité dont Othis fait maintenant partie, Roissy Pays de France, et les communes ».
D’ailleurs, à propos de la communauté d’agglomération, le maire d’Othis a bien fait remarquer à son président, Patrick Renaud qui assistait à la cérémonie, à quel point il attendait que l’interco s’intéresse à la Seine-et-Marne et qu’il était « certain que les dix-sept communes absorbées par le Val-d’Oise ne seraient pas oubliées ». Bernard Corneille déclare : « Je ne supporte pas la manière qui a mis en œuvre le rattachement. Je ne supporte pas que nos arguments pour le maintien à trente-sept aient été balayés d’un trait de plume… Je ne supporte pas que l’aéroport situé pour moitié de son territoire en Seine-et-Marne ne profite pas à des communes survolées bruyamment et régulièrement par des avions et qui, en guise de retombées, ne recueillent que celles des décibels et des vapeurs de kérosène. Je ne supporte pas que l’on décide à Paris, dans les bureaux ministériels, le démantèlement et le regroupement, en fait un dépeçage territorial que l’on impose par diktat. Alors j’accuse. J’accuse ceux qui ont agi au mépris des intérêts seine-et-marnais… Oui, mais maintenant, c’est fait ».
En effet, les statuts de la communauté d’agglomération ont été approuvés et, dans les mois à venir, les élus devront définir ensemble l’intérêt communautaire.