Les pin-up ont défilé au Memphis Coffee à Montévrain, jeudi 8 décembre. Décor vintage et animations rock’n roll, les organisateurs de l’événement ont transporté le public dans les fifties.
Neuf pin-up habillées de robes et d’accessoires à la mode des années 1950 ont présenté la collection de la boutique en ligne « Ma pin-up cherry« . Sandrine Gréhan, la fondatrice du site, explique : « Nous vendons des vêtements neufs vintage ainsi que des goodies d’inspirations fifties ». Jeune chef d’entreprise, l’habitante de Conches-sur-Gondoire vit son projet fait de robes importées d’Angleterre, d’abord comme une passion : « Tout est parti d’un blog sur le thème des pin-up créé il y a un an et qui compte aujourd’hui 3 300 followers sur Facebook ».
La soirée a été préparée par un étudiant en licence Projet marketing et commercial, Romain Perron. « Nous avons fait venir des vélos américains ainsi que des Harley-Davidson. Des danseurs viendront mettre l’ambiance » explique le stagiaire.
L’impression est réussie. En effet, dès l’entrée du restaurant, un véritable décor ressemblant à celui de la série Happy days plonge le public dans l’Amérique des années 50 : resto drive, burgers, banquettes en cuir, juke-box… Même Elvis était là, ou plutôt Rick Cavan, sosie de la star disparue.
Sous les standards de Chuck Berry, les clients étaient en plein « Retour vers le futur » et aurait pu imaginer facilement croiser Marty McFly et le vieux Doc (Alias Michael J; Fox et Christopher Lloyd) dans la DeLorean transformée en machine à remonter le temps. Ainsi, jeudi, Grégory, la trentaine, a reconnu le titre endiablé « Johnny be good », chanté par Marty dans la trilogie.
A l’approche des fêtes de fin d’année, les plus belles chansons de Noël ont été également interprétées. Rick Cavan, le chanteur de rock’n roll et de rockabilly en tournée dans toute la France, possède dans son répertoire 450 chansons.
Depuis qu’elles sont apparues, en 1941, les pin-up sont un symbole de charme et d’érotisme. L’image de la pin-up girl, autrement dit en français dans le texte, la fille « qu’on accroche », s’est largement répandue avec les posters de femmes photographiées ou même dessinées qu’on épinglait (et que certains épinglent toujours) au mur ou parfois à l’intérieur d’une porte de vestiaire.
Les postures attirantes des mannequins alanguis ont propulsé les pin-up au devant de la scène, leur assurant même un succès dans la publicité comme par exemple chez Coca-Cola. Au fil du temps, les pin-up ont été remplacées par des photos plus dénudées dans les magazines érotiques ou pornographiques, style Playboy ou Penthouse… et les autres par la suite.
Cependant les pin-up n’ont pas dit leur dernier mot et les égéries des années 50 font leur retour en célébrant l’époque. Les artistes remettent la mode pin-up, vêtements et accessoires féminins, dans la tendance. On pourrait dire « au goût du jour » mais l’expression serait un peu vieillotte et pour le coup, pas top…