La plus ancienne bourse à la puériculture du département s’est tenue le week-end dernier, à l’espace Monjaret de Vaires-sur-Marne. C’était une aubaine pour des centaines de parents, bien décidés à faire de bonnes affaires.
Tous les jeunes parents le diront : choyer son enfant, ça coûte cher. Entre le berceau, la baignoire, le siège auto, la poussette, les couches, le stérilisateur de biberon, le tire-lait ou le coussin d’allaitement, et le reste, c’est un véritable budget qu’il faut consacrer à sa progéniture. Face à la réalité économique, les parents tentent de dénicher les bonnes affaires et de trouver des alternatives à l’achat de matériel neuf, souvent hors de prix.
L’une des alternatives a un nom : il s’agit des bourses de puériculture. Les petites brocantes, organisées par des bénévoles, permettent souvent de réaliser d’importantes économies et de trouver l’objet recherché. Le principe est simple : les parents vendeurs déposent les articles dont ils souhaitent se séparer et en proposent un prix. Dans un second temps, les acheteurs viennent trouver le produit de leur rêve, à des tarifs souvent imbattables.
A Vaires-sur-Marne, la bourse puériculture de l’Association des Familles de Vaires (AFV) est une institution. Selon sa présidente, Marie-Noëlle Fillion, elle serait « aussi vieille » que l’association elle-même… soit cinquante ans. Ce qui en fait la plus ancienne du département. La bourse qui une excellente réputation, tant pour la qualité de son organisation que pour celle des articles qu’on y trouve (près de 5 000 à chaque édition). « Notre équipe de bénévoles pratique lors du dépôt une sélection draconienne. Tous les articles endommagés ou usés sont refusés », explique la présidente.
Pour éviter qu’un nombre trop important d’articles ne trouvent pas preneurs, l’association incite les vendeurs, plus de 200 chaque année, à proposer des tarifs équivalant à moins de la moitié, voire un tiers du prix d’achat. La politique porte ses fruits puisque 53% des articles déposés trouvent un nouvel acquéreur à la sortie. Durant les trois jours qu’a duré la vente, près de 500 personnes sont venues trouver le body, la paire de chaussures ou le trotteur qui leur manquait. A l’instar de la famille Rhya.
Les Rhya, habitants de Bussy-Saint-Georges, cherchaient du matériel de voyage pour leur petit dernier, le quatrième de la fratrie. Ce n’est pas peu fier que le papa montre la poussette qu’il vient d’acquérir et que son petit garçon a semble-t-il déjà adopté. « Elle ne nous a coûté que 59 euros alors qu’elle coûte plus du triple en neuf », se réjouit le papa, qui incitait sa femme à fureter au rayon vêtements avant de partir. Sûr qu’ils y trouveront un article à prix cassé…