par Battue au renard : Il gelait ce matin-là et l’animal à poil roux a vécu un moment difficile. Les chasseurs ont atteint trois animaux, samedi 12 novembre à Monthyon.
La battue au renard annuelle s’est déroulée comme d’habitude, organisée par la mairie selon une recommandation de la préfecture. Le maire, Claude Decuypère, venu superviser l’opération, indique : « Les Monthyonnais propriétaires ou locataires de terrains, titulaires du permis de chasser sont invités à la chasse au renard traditionnelle ».
Samedi, à 8 heures du matin, après inscription et présentation de leurs permis et assurances, une vingtaine de chasseurs équipés de gilets fluorescents a embarqué dans une remorque agricole, assis sur des bottes de paille.
Dominique Lukowski, conseiller municipal et animateur de la matinée, a rappelé les consignes de sécurité des plus strictes. Il était aussi possible de tirer les sangliers, à balle bien-sûr. Aucun dans les rangs de ces derniers, peut-être finalement plus rusés que les renards malgré les dires, ne s’est montré.
Répartis en deux groupes, les traqueurs et les postés, aidés de leurs chiens, ont investi bosquets et buissons, bravant les épines et pièges du terrain, usant de la voix pour déloger les renards.
Dominique précise : « La chasse au renard se pratique afin de réguler le nombre d’animaux. Si on les laisse, ils prolifèrent et font disparaître les populations de lapins et autre petit gibier dont ils se nourrissent. Ils sont aussi une cause de nombreux accidents de la route, surtout quand ils traversent la nuit ».
La matinée s’est terminée autour d’une choucroute préparée par le boucher de la commune.
Vous ne trouvez pas que c’est vous les chasseurs qui proliféraient trop?! …et qu’ils faudrait peut être faire une régulation ???????
Quelle honte ! le renard n’est pas un animal nuisible, il est très utile dans l’écosystème, il se nourrit essentiellement de mulots et est un allié des agriculteurs ! le tuer est une erreur fondamentale !
c’est honteux et triste pour ces animaux qui ne demandent qu’à vivre c’est de la barbarie
L’urbanisation et la circulation amputaient déjà la population de ces pauvres bêtes. Il faut maintenant que ces messieurs ne trouvent rien de mieux ni de plus intelligent à faire, en ce samedi matin, que de tuer ces animaux magnifiques.