Crécy-la-Chapelle ► PV électronique : c’est l’étiquette qui compte

PV électronique : L’entrée en vigueur du procès verbal électronique (PVE), depuis trois semaines à Crécy-la-Chapelle, est synonyme de gain de temps pour la police municipale. Il ne restera sur le pare-brise que l’étiquette témoignant de l’enregistrement.

Avec le PV électronique, finis les traditionnels cartons verts entre l’essuie-glace et le pare-brise. Maintenant, c’est une question d’étiquette… Adieu relevés manuscrits de l’immatriculation, de la marque du véhicule  et autres renseignements, laborieux et lents parfois. Le protocole est désormais simplifié au maximum. Avec leurs téléphones portables dédiés, les trois fonctionnaires de la police municipale de Crécy relèvent désormais les infractions relatives au stationnement, refus de priorité, circulation en sens interdit et autres joyeusetés, par le biais du PV électronique.

Une étiquette informe les usagers de la verbalisation du véhicule en infraction. Le titulaire de la carte grise recevra plus tard, dans sa boîte à lettres, le montant de l’amende et les modalités de paiement.

Gestion automatisée, temps rentabilisé

« L’avantage du PV électronique est avant tout au niveau de l’économie de temps pour les fonctionnaires de police. Une fois le PV inscrit dans le boîtier, il n’y a plus de deuxième saisie sur ordinateur. Les amendes sont confiées directement aux services de l’Etat. Nous ne nous occupons plus du suivi ni du paiement » explique Patrice Esperet, responsable de la police municipale de la commune.

En effet, le système de PV électronique est géré par l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI), à Rennes. Etablissement public d’Etat sous tutelle du ministère de l’Intérieur, l’agence est chargée de traiter les infractions à la sécurité et à la circulation routière. Les nouveaux moyens de paiement plus pratiques, par internet, téléphone, télépaiement par internet 7/7 j et 24/24 h, sont mis à disposition des contrevenants. Cependant, c’est toujours l’Etat qui sera l’heureux bénéficiaire du paiement des amendes.

« Avec le PV électronique, nous pouvons consacrer plus de temps à la protection des gens sur la voie publique, surtout en ces périodes de plan Vigipirate », conclut Patrice Esperet tout en rappelant qu’ « aucune intervention humaine n’est possible, une fois les informations saisies dans le boitier ». Il sera dorénavant impossible de faire sauter ses PV… « comme au bon vieux temps ».

PV électronique, comment ça marche ?

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