Une trentaine de danseurs de l’association Transcen’Danse ont participé à un stage de street jazz, dispensé par Laurence Escortell, danseuse et chorégraphe professionnelle de Paris, dimanche 30 octobre à Dammartin-en-Goële.
Pendant plus de 4 heures, les danseurs de l’association de Transcen’Danse se sont livrés à la découverte du street jazz à la villa de Gesvres.
Le stage, ouvert à tous dès l’âge de 8 ans, proposait à une trentaine de transcen’danseurs (ainsi appelés dans la communauté Transcen’Danse) de venir s’essayer aux pas de l’art encore mal connu du grand public.
« Mélange de hip-hop et de jazz, le street jazz est une discipline à part entière, mêlant improvisation, hip-hop, breakdance, funk, ainsi que l’electric dance. Fortement inspiré par le hip-hop et ses figures, le street jazz fait plus appel au breakdance, à la tecktonic et à plusieurs autres styles de danse » explique Laurence.
Dimanche 30 octobre, débutant par un échauffement chorégraphié, les danseurs ont enchaîné avec l’apprentissage de deux chorégraphies sur des musiques dans le move : « Can’t stop the feeling » de Justin Timberlake, « We don’t talk anymore » de Charlie Puth featuring Selena Gomez et « Ain’t your mama » de J.Lo.
Laurence Escortell, danseuse et chorégraphe professionnelle, a été formée parmi les plus grands comme Rheda et Dominique Lesdema. Elle aussi a dansé pour de grands noms : Robbie Williams, Alizée, Lorie, Billy Crawford, ou encore Pakito, les chorégraphes Kamel Ouali et Rick Odums, en passant par les plateaux télé d’NRJ et du Hit Machine, aux long métrages « Sous les jupes des filles » et une figuration dans Largo Winch.
Aujourd’hui, Laurence a à cœur d’enseigner et de faire partager sa riche expérience : « La danse, c’est ma respiration, ma famille, ma façon de m’exprimer et de me retrouver ».
Professeur de danse à temps plein, c’est au conservatoire de Levallois-Perret qu’elle a posé ses « baskets » et en Ile-de-France qu’elle se déplace pour dispenser des stages à de jeunes férus. « La principale difficulté dans ce type de stage, c’est le manque de temps. On souhaite tellement en faire et partager, que l’on est obligé de faire l’impasse sur deux ou trois trucs. Le style, le feeling et la technique imposés sont parfois des contraintes supplémentaires mais grâce à la volonté, à l’envie et au plaisir, on arrive vite à surmonter tout cela », explique Laurence.
Transcen’Danse, créée en 2015, fait partie des nouvelles associations de la ville de Dammartin. Avec plus de 200 élèves inscrits cette année, les danseurs enseignent le jazz, le néo-classique, dispensent de cours de barre au sol et préparent des adhérents à différents concours annuels.
Ce que l’association souhaite par dessus tout, c’est faire partager les différentes disciplines qui composent le monde de la danse et d’assouvir la soif de découverte de ses membres. Ainsi durant l’année, deux à trois stages sont organisés : « L’artistique, le lien social et le bénévolat sont nos maîtres mots. Nous avons à cœur de faire découvrir à nos danseurs divers styles. Chacune, au sein du bureau, met la main à la pâte sur son temps personnel. Le principal stress concernant les stages réside dans les négociations tarifaires des intervenants. Nous ne voulons pas proposer des cours extra-scolaires alignés sur les tarifs de Paris… » souligne Audrey Gallin, la présidente de Transcen’Danse.
Les prochains stages de l’association Transcen’Danse auront lieu en décembre pour une nouvelle session de pôle dance sportive, et en mars, avec de l’afro-jazz.
Trop fort, c’était top, à recommencer sans modération!!