La RD5 qui passe entre Meaux et Chauconin-Neufmontiers rouvre aujourd’hui. Les travaux de remise en état, commandés en 2010, correspondent au reclassement de la départementale.
Les travaux sur la RD5, qui auront duré du 26 au 30 septembre, ont été effectués de nuit. Ils sont arrivés en même temps que les changements dans la gestion de la voie. Désormais, celle-ci va être gérée par la communauté d’agglomération du Pays de Meaux(CAPM). En effet, depuis la construction de la rocade ouest, la portion de voirie a perdu son intérêt départemental. Ainsi, la ville de Meaux et la commune de Chauconin-Neufmontiers acceptent que « leurs portions respectives de la voie soient reclassées comme portions de voirie communale ».
De plus, la RD 5 constitue un accès vers le parc d’activités du Pays de Meaux. « Son intérêt communautaire est évident. Néanmoins, le reclassement ne se fait pas sans une compensation financière de la part du département vers la CAPM . Le montant de celle-ci s’élève à 200 000 euros et correspond aux coûts des travaux de remise en état de la route » indique le président, Jean-François Copé.
Les travaux menés sur la portion reclassée de la RD5 et de la bretelle au nord de la RD 603 ont consisté principalement en une rénovation de la chaussée ainsi qu’en l’installation d’un trottoir le long de la route en approchant du lycée Coubertin. L’accotement réalisé facilitera l’accès des élèves au lycée et sécurisera leur trajet.
Les futurs aménagements aideront à fluidifier la circulation sur la portion.
Les élus espèrent que « le projet stimulera l’économie dans les zones d’activités du secteur desservies par la RD 5 ».
Il serait aussi bienvenue de concrétiser la refonte de la RN3 comme prévus au SDRIF de 2008.
Car cela devient un sérieux coup frein sur le développement de Meaux vers l’Ouest.
Les habitant des communes limitrophes de Meaux à l’Ouest se tournent vers Claye-Souilly car plus facile d’accès , la fréquentation du nouveau centre commercial est loin de ce qui était espéré, en partie par la saturation d’offre.
Il faut être attraction.
Et les bouchons pour faire ses courses c’est un puissant répulsif.
De plus les zones d’emploi sont à l’Ouest , et même s’il y a une amélioration dans le ferré, la demande sera supérieur à l’offre, surtout que la zone ne rentre pas dans le « grand Paris » .