Cette année, Villevaudé… Demain, association de défense de l’environnement, a innové en lançant, samedi 3 septembre, un concours de confitures amateur. Les jurés ont été enviés…
Seize pots ont été déposés dans la matinée. Les quatre jurés ont mis du temps à départager les lauréats des trois catégories retenues : création, fruits rouges mélangés, fruits de saison. L’aspect, l’odeur, la flaveur (odeur et goût d’un aliment), la texture en bouche, ont été leurs critères d’évaluation. Pour préserver l’anonymat des candidats, les pots étaient numérotés.
Ce sont les pots n° 15 de Maïssa Chebourou, confiture à base de fraise et de mangue (catégorie création), n° 10 (catégorie fruits rouges mélangés) de Corinne Bernard et n° 2, confiture à base de prunes cupolet (catégorie fruits de saison) d’Annie Delavier, qui ont été finalement sélectionnés.
Annie Delavier a reçu un bon d’achat de 30 euros à la serre de Montjay-la-Tour et les deux autres participantes un bon de 20 euros.
Une bourse aux plantes était également initiée par l’association Villevaudé… Demain. « C’est notre 5e bourse aux plante. Le principe est très simple. Il s’agit d’échanger des conseils, des plantes, des graines, des boutures et des astuces. Il y a aussi un marché artisanal avec du miel, des fromages de chèvre, de l’huile d’olive, de la bière du grand Morin, du jus de pomme et cidre briard » précise Marie-Françoise Pian, la présidente. Son association se mobilisera dans le cadre de la semaine européenne de la réduction des déchets qui aura lieu du 19 au 27 novembre.
« Nous renouvellerons l’opération d’adopter des poules, lancée en 2014 avec la communauté de communes Plaines et Monts de France, qui propose gratuitement deux poules par foyer. Il y aura aussi une distribution de compost par le Smitom ». Elle rappelle qu’une poule peut manger jusqu’à 150 kg de déchets organiques par an et pondre 200 œufs dans le même temps.
Devant la salle des Merisiers, des bidons métalliques attendaient les enfants. Ils ont pu donner libre cours à leur inspiration en peignant les grands bidons qui, installés sur les chemins de la commune, serviront de poubelles. « Il faut aussi faire le tri et éviter de gaspiller les feuilles car, pour les fabriquer, on coupe les arbres » glisse Auriane, 8 ans. Se sentant subitement une âme de peintre, quelques parents n’ont pas hésité à prendre, eux aussi, un pinceau.
Dans la salle des Merisiers, une dizaine de stands a accueilli les visiteurs. Randonnées avec l’association De la Dhuys à l’Ourcq, bien-être et détente avec la pratique du tai-chi-chuan et les disciplines proposées par la FRAV (Familles rurales à Villevaudé) qui embrassent le judo, l’aïkido, les arts plastiques, le baby-gym, la danse (contemporaine, break danse, hip-hop) et le fitness.
La carrière de Le Pin-Villeparisis alimente en gypse l’usine Placoplatre de Vaujours, premier site mondial de l’industrie plâtrière. Exploitée sur le secteur de Bois-le-Comte, ses réserves s’épuisent. Placoplatre souhaite exploiter en carrière à ciel ouvert les secteurs du Bois Gratuel et des Mazarins, situés à l’est de la carrière actuelle, donc sur Villevaudé.
« Les effets néfastes de l’exploitation par tirs de mine, les risques de mouvement de terrain et les incidences sur les milieux naturels n’ont pas été retenus par l’autorité environnementale lors des deux précédentes enquêtes. Elle considère qu’il n’y a pas d’incidences notables sur l’environnement et la santé humaine » regrette Marie-Françoise Pian. Aussi, invite-t-elle les habitants à exprimer leurs avis dans le registre d’enquête publique tenu en mairie de Villevaudé jusqu’au samedi 1er octobre, sur la mise en conformité du POS (Plan d’occupation des sols) avec le PIG (Plan d’intérêt général) pour exploiter les bois de Gratuel et des Mazarins.