Val d’Europe Agglomération a adopté à l’unanimité le premier plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) de Seine-et-Marne. Le document d’urbanisme fixe non seulement les règles générales d’utilisation du sol mais aussi les objectifs et les principes d’un projet pour le territoire.
Le Val d’Europe est la première communauté d’Ile-de-France à se doter d’un PLUI qui tient lieu de plan local de l’habitat. « Les conseillers communautaires ont acté un document au service d’une vision prospective du territoire valeuropéen. Il s’agit également d’une nouvelle approche, à l’échelle intercommunale, des plans locaux d’urbanisme » a déclaré, jeudi 7 juillet, le président de l’exécutif inter-communautaire, Arnaud de Belenet.
Le document fixe la stratégie politique d’aménagement du territoire respectueux des équilibres entre développement urbain et protection de l’environnement (économies d’énergie, protection des espaces naturels, des boisements, du paysage, des réservoirs de biodiversité, des corridors écologiques, des zones humides…) pour assurer un développement durable du Val d’Europe.
Le PLUI assure une diversification, une répartition et une « spatialisation équilibrée et juste des logements sociaux » sur l’ensemble du territoire en s’appuyant sur le programme local de l’habitat (PLH). Celui-ci vise à rééquilibrer l’offre pour que chacune des cinq communes dispose de l’ensemble des typologies de logement et satisfaire toutes les catégories de population.
Le plan permettra de diversifier le tourisme et les activités économiques en créant d’une part une aréna (équipement pour les sports et les spectacles) ainsi qu’un centre d’exposition et de congrès, et d’autre part en rééquilibrant le poids économique de Disneyland en attirant des PME et TPE. Les montages immobiliers s’opéreront pour permettre de nouvelles organisations de travail innovantes (télé-travail, télé-centre ou espaces de co-working). L’agglomération s’appuiera aussi sur les infrastructures déjà existantes : le centre urbain et la gare TGV de Chessy.
Un schéma directeur des mobilités intercommunal sera adopté à l’horizon 2030. Il permettra de mailler le territoire d’un réseau complet et pratique en lien avec les liaisons existantes et de limiter les effets de coupures en prévoyant des réserves foncières. Le but sera de développer les axes nord-sud et est-ouest, les liaisons inter-quartier et inter-bourg, les déplacements à pied et à vélo et les aménagements pour les bus, mais également, de favoriser les mobilités alternatives de types co-voiturage et vélo partagé.
L’approbation est le résultat de processus de concertation, d’études et d’une enquête publique qui s’est déroulée du 18 septembre au 21 octobre 2015.