L’ensemble des adhérents du syndicat du Grand Morin a confirmé sa détermination de conserver les ouvrages d’art qui permettent d’une part de maintenir le niveau d’eau dans la rivière pour préserver les berges et le pied des habitations, et d’autre part de réguler en partie les montées d’eau.
La décision a été entérinée mardi 5 juillet.
De nombreux riverains du Grand Morin s’interrogent sur le bas niveau de la rivière. « Il peut être inquiétant de voir les berges non immergées, avec un réel risque d’effondrement si le niveau d’eau n’est pas suffisant. Cela s’est produit récemment à Montry. Le syndicat du Grand Morin est obligé de maintenir la rivière à son niveau actuel tant que l’enlèvement des embâcles [NDLR : accumulation naturelle de matériaux apportés par l’eau] accumulés par la brusque et importante montée des eaux n’est pas achevé » déclare Anne-Marie Ravet, présidente du syndicat du Grand Morin.
L’entreprise travaille depuis le 13 Juin à l’enlèvement des embâcles en commençant à Boissy-le-Châtel, secteur amont. Aujourd’hui, vendredi 8 juillet, elle se situe à l’aval de Guérard, où il y a encore énormément d’arbres, de troncs, de branches et de détritus divers en travers du lit de la rivière. Le secteur est manifestement encombré. Les travaux devraient encore durer trois semaines et arriver jusqu’à Condé-Sainte-Libiaire.
« Le syndicat du Grand Morin est parfaitement conscient des désagréments actuels, odeurs nauséabondes et moustiques. Toutefois, si les vannes devaient être baissées, le niveau redeviendrait normal mais les branchages, troncs et immondices viendraient casser les vannages et il ne paraît pas souhaitable de prendre le risque » a estimé encore le syndicat.