Le domaine des Gueules cassées situé à Moussy-le-Vieux est en passe de trouver un nouvel acheteur. Le rachat a été dans un premier temps à l’ordre du jour des projets de la communauté de communes Plaines et Monts de France (CCPMF) fin 2015. Celle-ci a été démantelée et la transaction abandonnée.
Ce ne sera pas la CCPMF qui rachètera les Gueules cassées puisque l’achat n’a pas été poursuivi au moment où dix-sept des communes composant l’intercommunalité ont été rattachées à la Carpf (communauté d’agglomération Roissy Portes de France) – (lire notre article ici) mais un autre acquéreur. Son identité est encore gardée secrète. On sait cependant qu’il s’agirait d’un groupe immobilier français.
Le domaine pourra conserver ses allures d’hôtel de luxe. Le château et le parc étendu sur 42 hectares seraient conservés afin de développer une activité dans l’événementiel. La cuisine serait aussi préservée par le promoteur qui envisage de créer un espace restauration à côté de celui réservé à hôtellerie. Toutefois, l’avenir de la zone prévue pour accueillir la maison de la santé reste pour le moment inconnu.
« L’opération financière devrait avoir lieu d’ici la fin de l’année. Les négociations sont en cours. Il n’y aura pas de démolition des bâtiments » a assuré le directeur général de l’Union des blessés de la face et de la tête (UBFT) gestionnaire des lieux, Olivier Roussel.
L’actuel propriétaire ne peut plus assumer l’entretien et supporter les frais de chauffage et gardiennage du domaine acquis en 1926. Le coût total a été estimé à 200 000 euros par an depuis sa fermeture en juillet 2014. Du côté de La Carpf, on assure toujours ne pas vouloir poursuivre le processus de la transaction d’un montant de 4,5 millions d’euros.
L’association des Gueules cassées a été fondée en 1921 pour aider les soldats blessés ou mutilés à la tête et au visage de la première guerre mondiale. Elle a été reconnue d’utilité publique en 1927 et s’est développée en lançant des tombolas et en s’associant à la Loterie nationale jusqu’à devenir le deuxième actionnaire de la Française des jeux avec 9,2% du capital.